de M. de Milty* 3:2 î effets à votre mémoire, pour en faire Pappli* Cation aux opérations aéroftatiques, qui de- mandent, comme je l'ai dit, du feu Sc beau- coup de chaleur, avec îe moins de fumée poffible, parce que la fumée refroidie pèfe beaucoup plus que l'air atmofphérique dans lequel elle nage tandis qu'elle eft chaude. §. V. Si, dans la conftrudion d'une lampe, on peut parvenir à faire paffer un courant d'air dans le milieu de la mèche , il doit néceffai- rement animer la flamme, comme l'effet du chalumeau, du fouffiet «Se de Pair dans les four- neaux à vent ; ce qui, joint à Pair qui entoure extérieurement la mèche, Se qui fe renouvelle fans ceffe par la chaleur qui le raréfie , doit augmenter Pintenfité du feu. En effet, ces deux adions réunies du même agent, produiront néceffairement une flamme fi vive «Se fi adive que la chaleur feîa très-grande, Se confumera toutes les fuliginofités ; par confequent il n'y aura aucune fumée. §. VI. Pour conftruire une lampe fur ces principes, il ne s'agit que d'avoir deux cylin- dres de même longueur, mais de diamètre différent ; qui entreront l'un dans l'autre, en laiffant entr'eux Un efpace proportionné à l'effet qu'on veut avoir. Ces deux Cylindres fe placeront verticalement «Sc parallèlement en- X