April 23, 2006

L'utilisation des carburants de remplacement contribuera à améliorer la sécurité, l'environnement, annonce le président Bush.

Veuillez noter qu'il s'agit d'une traduction non-officielle, mise à disposition pour votre commodité par le bureau des Affaires Publiques, ambassade des Etats-Unis, Bruxelles.

Le président Bush, lors d'un discours prononcé le 22 avril à Sacremento (Californie) à l'occasion de la Journée de la Terre, a mis l'accent sur le recours à des sources d'énergie de remplacement.

De l'avis de M. Bush, la dépendance des États-Unis à l'égard du pétrole produit par des pays au gouvernement parfois instable ou peu amical risque de soulever des problèmes de sécurité nationale.

Les États-Unis et leurs partenaires internationaux travaillent actuellement à la mise au point de carburants dérivés de l'hydrogène, a indiqué le président, mais l'accroissement de la production d'éthanol, qui provient des végétaux, est un domaine de recherche également prometteur.

« L'idée que les agriculteurs américains puissent produire du carburant me plaît. Il me plaît de penser que les gens puissent dire : "Ma récolte de maïs a augmenté et, en conséquence, nous dépendons moins du pétrole venant de pays étrangers", et c'est ce que nous commençons de faire. »
Discours du Président Bush sur les technologies de transport évoluées en Californie California Fuel Cell Partnership West Sacramento, Californie

LE PRESIDENT : Merci à tous. (Applaudissements.) M. le Secrétaire. Je suis ravi d’avoir Norman Mineta dans mon Cabinet. C’est un type vraiment formidable. Et je vous remercie de votre service, cher ami. Merci d’être ici pour partager ce témoignage de ce que la technologie va apporter à notre pays pour en faire un espace de vie meilleur pour tous.

Avant tout, bonne Journée de la Terre à vous. La Californie est un endroit idéal pour passer la Journée de la Terre. J’ai passé la première partie de la journée à sillonner la Napa Valley en mountain bike – un bon endroit pour faire de la bicyclette. (Rires.) Un rien plus vallonné que je ne l’aurais souhaité. (Rires.) Mais c’est une façon spectaculaire de communier avec la nature. Et j’apprécie réellement votre présence. J’aimerais que nous comprenions tous que nous avons l’énorme responsabilité d’être de bons intendants de notre pays. Et en ce jour, nous nous unissons pour réitérer notre engagement d’être de bons intendants de notre pays.

J’apprécie la bonne intendance – l’engagement de bonne intendance au cœur du California Fuel Cell Partnership (partenariat californien pour le développement des piles à combustible). Je parie que bon nombre de nos citoyens ne comprennent pas ce qui se passe ici. C’est un effort de collaboration réellement intéressant entre diverses parties - constructeurs automobiles, compagnies d’énergie, sociétés spécialisées dans la technologie des piles à combustible et agences nationales et fédérales - toutes unies pour accomplir une mission ambitieuse : faire des automobiles et camions propulsés à l’hydrogène une réalité pour les conducteurs américains. Une mission qui nous aidera à devenir de bons intendants de l’environnement et nous permettra d’être moins tributaires des ressources pétrolières étrangères.

Aujourd’hui, j’ai vu des voitures et des bus roulant à l’hydrogène au lieu d’essence et qui libèrent de l’eau pure au lieu de gaz d’échappement. Cette nation n’a pas à choisir entre une économie forte et un environnement propre ; nous pouvons avoir les deux à la fois. L’investissement dans de nouvelles technologies comme l’hydrogène permettra à cette économie d’être forte, aux citoyens de se procurer du carburant à un prix abordable et à la sécurité nationale de ce pays de ne pas dépendre de parties du monde instables. Et la technologie fera une fois de plus de ce pays le leader du monde et c’est ce que nous célébrons ici.

[…]

Je tiens à souligner, en cette Journée de la Terre, que l’air de l’Amérique est plus propre, notre eau est plus pure et les terres sont mieux entretenues. Il est important que tous le sachent. Au cours des cinq dernières années, les choses se sont améliorées au niveau de l’air, de la terre et de l’eau. Nous imposons des normes rigoureuses en termes de qualité de l’air. Nous mettons en œuvre des règlements visant à améliorer la qualité de l’air qui réduiront de 70 % la pollution des centrales électriques. Nous avons établi le premier plafond national pour les émissions de mercure de centrales électriques, ce qui entraînera également une diminution de près de 70 % de ces émissions.

Il y a deux ans, j’annonçais un objectif important, à savoir mettre un terme à la politique « pas de perte nette de zones humides » aux Etats-Unis et augmenter les zones humides dans ce pays. J’ai fixé l’objectif de restauration, d’amélioration et de protection d’au moins 1,5 million d’hectares de zones humides au cours des cinq prochaines années. Jusqu’à présent, nous avons restauré, amélioré et protégé quelque 900.000 hectares de zones humides. Nous accomplissons notre part du travail au gouvernement fédéral. Nous avons la responsabilité d’être de bons intendants de notre air, de notre eau et de nos terres.

Durant le vol pour arriver jusqu’ici, le membre du congrès Lundgren m’a fait remarquer toutes les exploitations agricoles. Je tiens à remercier les agriculteurs et les propriétaires de ranch d’être de bons intendants de la terre aussi. Ils ont tout intérêt à être attentifs au maintien de bonnes pratiques agricoles. J’ignore si vous vous en rendez compte ou non, mais dans la loi agricole que nous avons signée et qui a été votée par le Congrès, nous prévoyons quelque $40 milliards de primes sur une période de 10 ans pour encourager nos agriculteurs et propriétaires de ranch à protéger la faune et conserver nos ressources naturelles.

En survolant les chaînes de montage, nous avons vu les forêts. A Washington, nous avons voté l’initiative Healthy Forest, qui nous aidera à déblayer les dangereux sous-bois afin de réduire le risque d’incendies catastrophiques. Nous sommes dotés de bon sens ; nous faisons à Washington les choses pratiques que je pense – je sais que les citoyens américains attendent de nous.

En circulant à vélo aujourd’hui dans le parc, je me suis rappelé combien il était important de s’assurer que ces parcs soient entretenus et restent accessibles aux citoyens américains. Après tout, ce sont vos parcs. Nous avons promis $5 milliards -- $4,9 milliards sur cinq ans pour réduire le retard d’entretien dans les parcs nationaux et nous honorons cet engagement.

Je vais vous dire quelque chose que je trouve très intéressant. Au cours des 36 années qui se sont écoulées depuis la première Journée de la Terre, la pollution atmosphérique en Amérique a diminué de 50 % -- pourtant, la taille de notre économie a triplé pendant cette période. Il y a à cela une raison importante : la technologie. Nous sommes une nation technologiquement compétente. Nous devons toujours être à la pointe de la recherche et du développement dans ce pays si nous entendons être de bons intendants de l’environnement et nous devons assurer que nos citoyens peuvent trouver un bon travail. C’est le défi.

Aujourd’hui, nous sommes ici pour rendre hommage à un groupe d’hommes et de femmes qui emploient la technologie, exploitent de nouvelles idées pour aider à changer le visage de l’Amérique. C’est un travail important que nous accomplissons ici parce que sommes confrontés à un réel problème en ce qui concerne le pétrole. Nous en sommes esclaves et c’est nuisible à l’économie, c’est nuisible à notre sécurité nationale et nous devons remédier à cette situation dans ce pays.

Je voudrais partager avec vous quelques idées au sujet de ce nous pourrions et devons faire. Avant tout, je sais que les gens ici et dans d’autres endroits du pays paient l’essence à des prix exorbitants. Ce, parce que le composant de base de l’essence est le pétrole brut. Nous vivons sur un marché mondial et lorsque la demande de pétrole brut augmente en Chine ou en Inde - des économies en croissance rapide – et que l’offre correspondante ne répond pas à cette demande, le prix de l’essence augmente ici en Amérique. Les citoyens américains doivent comprendre que ce qui se passe ailleurs dans le monde affecte le prix de l’essence que vous payez ici.

La hausse du prix de l’essence fait du tort aux travailleurs. Et à nos petites entreprises. C’est un grave problème auquel nous devons remédier. Le gouvernement fédéral a la responsabilité, soit dit en passant, de s’assurer qu’il n’y a pas d’escroquerie et nous veillons très attentivement à ce que les citoyens soient traités équitablement.

Nous allons au-devant d’un été difficile en raison des déplacements accrus et d’un approvisionnement serré. Le Département de l’Energie prévoit de nouvelles hausses des prix de l’essence. En partie, évidemment, en raison de l’escalade du prix du pétrole brut. Mais aussi en raison des capacités de raffinage nulles durant une longue période aux Etats-Unis. Lorsque les capacités de raffinage sont nulles et que la demande augmente, il s’ensuit une hausse du prix. Ce pays doit être prudent quant à la façon dont nous autorisons les raffineries et encourageons les capacités de raffinage supplémentaires tandis que, comme vous le savez dans cet Etat, nous modifions le panachage des combustibles du MPBE à l’éthanol.

Il était justifié de se débarrasser du MPBE – le MPBE polluait l’eau. C’est un produit non biodégradable. C’était – c’est un terrible polluant. Nous le remplaçons par l’éthanol, mais une période transitoire doit avoir lieu. Tous ces facteurs nous rappellent que nous devons remédier à notre situation de dépendance à l’égard du pétrole. Telle est la leçon que nous en tirons aujourd’hui à la pompe.

J’ai évoqué la sécurité nationale. Permettez-moi d’en dire un peu plus à ce sujet. Nous importons une importante partie de notre pétrole de régions instables et nous recevons quelquefois notre pétrole d’individus qui ne se soucient pas particulièrement de nous. C’est ce que je voulais dire à propos des problèmes de sécurité nationale. Nous ne voulons pas être dépendants de parties instables du monde. Nous ne voulons pas que la vie de nos citoyens soit affectée par l’inimitié de telle nation.

Voici la stratégie pour y faire face : Primo, nous consacrons un budget important au niveau fédéral pour encourager la recherche et le développement dans le but d’échapper au pétrole. Nous avons dépensé $10 milliards au cours des cinq dernières années pour développer des sources d’énergie plus propres, moins chères et plus fiables. Comme je l’ai dit dans mon discours sur l’état de l’Union, le but est de promouvoir les véhicules à l’hydrogène et hybrides et l’éthanol. En d’autres termes, ce que la technologie nous permettra de faire, c’est de changer nos habitudes de conduite, d’imaginer de nouveaux moyens d’exploiter les carburants de manière à ce qu’ils ne soient pas – de manière à ce que nous puissions échapper aux carburants à base de pétrole.

Je crois fermement que l’hydrogène est le carburant de l’avenir. C’est ce dont nous parlons. L’hydrogène est utilisé dans une pile à combustible capable de propulser une voiture qui n’utilise pas d’essence, ne pollue pas et ne produit pas de gaz à effet de serre. Les véhicules à l’hydrogène peuvent être deux fois plus efficaces que les véhicules à l’essence. L’hydrogène peut être produit à partir de sources d’énergie domestiques, ce qui signifie qu’il offre la possibilité – une possibilité énorme – de réduire radicalement notre dépendance à l’égard du pétrole étranger.

L’hydrogène est propre ; l’hydrogène est produit au niveau national et l’hydrogène est la vague de l’avenir. Et les individus du California Fuel Cell Partnership le comprennent.

Il est intéressant de noter que – en raison de cet effort de collaboration, une centaine de véhicules à l’hydrogène circulent actuellement sur les routes de Californie. Certes, ce chiffre peut paraître dérisoire pour certains d’entre vous mais ce à quoi vous assistez ici est le début d’un changement radical des habitudes de conduite des citoyens américains. C’est ce que vous voyez. Nous nous trouvons dans une installation qui n’en est qu’au stade préliminaire de quelques-uns des changements technologiques les plus exaltants que ce pays connaîtra jamais. Les voitures à l’hydrogène sont utilisées par des sociétés telles que UPS, les pouvoirs publics de San Francisco et de Los Angeles, UC-Davis et Irvine.

J’ai rencontré Monsieur bus ici et – où est Monsieur Bus – il est là, oui. C’est un type très enthousiaste. (Rires.) Il est – il croit réellement que l’environnement urbain en Amérique va connaître une transformation très positive en raison des bus à l’hydrogène. Et si vous ne me croyez pas, demandez-le lui. (Rires.)

Nous avons vu aujourd’hui une station-service où les véhicules viennent – se rendent pour s’approvisionner en hydrogène. Depuis sa mise en service, quelque 6.000 automobiles sont venues s’y ravitailler. J’apprécie la déclaration du Gouverneur Arnold Schwarzenegger selon laquelle la Californie envisage de construire une « autoroute à hydrogène ». De tous les Etats des Etats-Unis, la Californie a toujours été en tête du changement technologique. C’est une déclaration positive de sa part. Fondamentalement, ce qu’il dit, c’est que nous voulons que la Californie continue à conduire ce pays dans le domaine de l’innovation. Et nous le soutenons.

Je crois que les enfants d’aujourd’hui passeront un jour leur permis de conduire dans une voiture à l’hydrogène, non polluante. Tel est l’objectif des Etats-Unis. Un objectif ambitieux, certes, mais réalisable. Il vous suffit de regarder les progrès accomplis jusqu’à ce jour. En 2003, j’ai promis que nous consacrerions un budget de $1,2 milliard sur cinq ans à la recherche et au développement de l’hydrogène et nous sommes en bonne voie d’atteindre ce but.

L’une des raisons pour lesquelles je suis venu ici, c’est que je tiens à ce que les citoyens américains comprennent que leurs impôts génèrent des résultats importants, que nous accomplissons des progrès, que l’idée d’avoir une voiture à l’hydrogène n’est pas un rêve absurde. C’est une réalité en passe de se concrétiser. Le financement produit des résultats. Depuis 2003, les chercheurs ont employé le financement fédéral pour doubler la durée de vie des piles à combustible d'hydrogène qui propulsent les voitures. Pour que cela fonctionne, il faut une longévité – vous ne pouvez pas remplacer vos piles à combustible à tout bout de champ. La durabilité est indispensable pour en faire un produit que les gens ont envie d’acheter.

Nous avons réduit le coût de production des piles à combustible d’hydrogène de moitié. Un progrès plutôt rapide lorsque l’on songe que le financement a commencé en 2003, et le coût des piles à combustible a diminué de moitié. Et c’est cela qui est important. Pour qu’elles deviennent partie intégrante de la vie courante, ces piles à combustible doivent être abordables. Les citoyens doivent pouvoir les acheter pour pouvoir fonctionner correctement. Et nous accomplissons des progrès. Nous mettons sur le cap une économie des hydrocarbures – d’une économie des hydrocarbures vers une économie de l’hydrogène. Un développement très positif.

L’Amérique connaît aujourd’hui une autre évolution positive : l’avènement du véhicule hybride. Un bon moyen de réduire la consommation de pétrole dès à présent. Les véhicules hybrides sont équipés à la fois d’un moteur à essence et d’une batterie électrique et, avec un gallon de carburant, ils parcourent pratiquement le double de la distance des véhicules à essence uniquement. Nous pouvons réduire notre dépendance à l’égard du pétrole en encourageant les gens à acheter des véhicules hybrides. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a voté une loi accordant un crédit d’impôt jusqu’à $3.400 à l’achat d’un véhicule hybride. En d’autres termes, nous tentons de rendre l’achat d’un véhicule hybride attractif par le biais d’un crédit d’impôt.

Cependant, ce qui va être réellement intéressant, ce sont ce que l’on appelle les véhicules hybrides rechargeables. Nous consacrons chaque année un budget de $31 millions pour accélérer la recherche dans ces technologies de batterie. Nous essayons de développer une batterie qui alimentera votre véhicule, que vous rechargerez de nuit et qui vous permettra de parcourir les quelque 60 premiers kilomètres à l’électricité uniquement. Songez à ce que cela représente pour les grandes villes. Bon nombre de personnes ne parcourent pas plus de 60 km par jour dans les grandes villes. Donc, tout à coup –- nous développons une technologie qui fera en sorte que vous roulerez à l’électricité et que n’utiliserez plus du tout d’essence.

L’une des façons d’influencer la consommation est d’accélérer le développement de ces hybrides rechargeables, ce que nous faisons au niveau fédéral. C’est une technologie prometteuse qui aidera les gens à changer leurs habitudes de conduite. Ce sera une transition vers les batteries de piles à combustible d’hydrogène.

Venons-en enfin à l’éthanol. Je suis un partisan inconditionnel de l’éthanol. L'idée que les agriculteurs américains puissent produire du carburant me plaît. Il me plaît de penser que les gens puissent dire : « Ma récolte de maïs a augmenté et, en conséquence, nous dépendons moins du pétrole venant de pays étrangers », et c'est ce que nous commençons de faire. Nous commençons à changer les habitudes de conduite des Américains en modifiant les formes d’énergie utilisées dans leurs voitures. N’importe quel véhicule peut utiliser de l’éthanol avec une concentration inférieure à 10%. Moyennant quelques modifications mineures, les voitures et les camions peuvent devenir des véhicules « flex-fuel » (bi-combustibles) roulant avec un mélange de carburants appelé E-85, soit 85 % d’éthanol et 15 % d’essence.

Il existe à présent de nombreuses stations de ravitaillement E-85, particulièrement dans le Midwest où la culture du maïs est très répandue. Mais il faut pouvoir utiliser votre argent pour comprendre comment utiliser d’autres matériaux pour fabriquer de l’éthanol. Et nous sommes proches de quelques percées intéressantes ; nous sommes proches de découvertes capitales pour être en mesure de fabriquer de l’éthanol à partir de copeaux de bois, de tiges et de panic érigé et d’autres matériaux naturels. Et c’est logique si nous nous efforçons d’échapper au pétrole, il est logique que nous affections l’argent des contribuables à la recherche de techniques de transformation du panic érigé, par exemple, en carburant pour votre voiture. Je le pense réellement.

Catherine m’a cependant rappelé, lors de mes discussions avec elle, que le panic érigé peut également être employé pour la fabrication d’hydrogène. Elle voulait que je m’assure -- (Rires) –- que dans ma description de ce qui est possible aux Etats-Unis, que nous -– nous assurions qu’une technologie ne s’approprie pas les fonds destinés à une autre technologie. Mais cela n’arrivera pas. En revanche, nous mènerons une recherche sur tous les fronts pour atteindre un objectif national grandiose. Et pour moi, il ne fait aucun doute que nous atteindrons cet objectif. Nous avons accompli énormément de choses dans ce pays par le passé. Nous avons changé le mode de vie -– pour améliorer la qualité de vie des Américains parce que nous sommes des innovateurs et des penseurs et que nous menons les choses à terme. Et en cette Journée de la Terre, ce que je voulais venir dire en Californie, c’est que nous caressons de grands rêves pour les Américains, mais des rêves qui s’accompliront. Nous ne pouvons pas perdre notre sang-froid. Nous ne devons pas perdre notre vision. Nous devons nous rappeler d’où nous venons et où nous allons. En fait, nous nous dirigeons vers un futur où, - et cela ne fait aucun doute à mes yeux – les Etats-Unis d’Amérique ne seront plus dépendants du pétrole, seront de bons intendants de l’environnement, au profit de la qualité de vie des citoyens américains.

Merci de m’avoir accueilli. Dieu vous bénisse. (Applaudissements.)

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