March 6, 2008

Allocution du président Bush au colloque sur l'énergie renouvelable (WIREC)

Extraits

Ma tâche, en tant que président du pays, est de mettre en place des politiques favorisant la croissance. Mais nous sommes tributaires du pétrole, et donc le développement croissant de notre économie augmente également les besoins en pétrole – comme pour la Chine, comme pour l'Inde, comme pour d'autres pays e développement. Il devrait être évident pour tous que la demande dépasse l'offre, ce qui entraîne une hausse des les prix. Et cela rend plus difficile l’épargne des travailleurs ici en Amérique, la prospérité des agriculteurs, et la croissance des petites entreprises.

La dépendance vis-à-vis du pétrole nous met aussi à la merci des terroristes. Si l'offre et la demande sont limitées, il suffit d’une perturbation terroriste pour augmenter encore le prix du pétrole. Il est dans notre intérêt de mettre fin à notre dépendance envers le pétrole, car cette dépendance présente un danger pour notre sécurité nationale. En 1985, 20 pour cent du pétrole en Amérique venait de l'étranger. Aujourd'hui, ce pourcentage tourne autour des 60 pour cent.

Et enfin, notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles comme le pétrole représente un défi pour notre environnement. Lorsque nous brûlons des combustibles fossiles, nous libérerons des gaz à effet de serre. La concentration des gaz à effet de serre a augmenté considérablement. Nous sommes conscients de ces trois défis, et nous les relevons.

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Notre stratégie est double: Premièrement, nous allons changer la façon dont nous conduisons nos voitures, et deuxièmement, nous allons changer la façon dont nous alimentons nos entreprises et nos foyers. J'ai défini comme objectif pour les Etats-Unis de réduire la consommation d'essence de 20 pour cent au cours des 10 prochaines années – c’est le plan « 20 sur 10 ».

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Deuxièmement, la législation exige que les producteurs de carburant fournissent 36 milliards de gallons de carburant provenant de sources renouvelables d'ici à 2022. En d'autres termes, nous ne parlons pas seulement d’objectifs mais bien d’obligations. Je suis convaincu que les États-Unis peuvent répondre à ces objectifs, et je sais que nous le devons, au nom de la sécurité économique, la sécurité nationale, et par souci d'être de bons intendants de l'environnement.

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Le biodiesel est le plus prometteur de ces carburants. Les raffineries de biodiesel peuvent produire du carburant à partir de graines de soja, d’huiles végétales et de graisses de cuisson recyclée, à partir de matériaux de récupération.

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Le Département de l'énergie a consacré près d’un milliard de dollars pour développer des technologies qui peuvent rendre le coût de l'éthanol cellulosique plus compétitif. Et la chose intéressante qui est arrivée relativement rapidement, c'est que le coût projeté de l'éthanol cellulosique a chuté de plus de 60 pour cent. En d'autres termes, les nouvelles technologies arrivent. La tâche du gouvernement fédéral est d'accélérer leur arrivée. Une autre façon de réduire notre dépendance vis-à-vis du pétrole est de promouvoir les véhicules hybrides. Nous fournissons des incitants fiscaux aux gens pour acheter ces véhicules éconergétiques.

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Cette administration est un fervent partisan de l'hydrogène. Nous avons dépensé environ 1,2 milliard de dollars en recherche et développement pour mettre les véhicules fonctionnant à l'hydrogène sur le marché.

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Et la vérité est que, vous devez être – avoir d’abord une économie en croissance pour pouvoir vous offrir ces technologies. Voici quelques façons de faire face à la question de l'électricité. D’abord, je crois fermement que les États-Unis doivent promouvoir l'énergie nucléaire ici aux États-Unis. L’énergie nucléaire - (applaudissements) - si vous êtes intéressé par la croissance économique et la bonne gestion de l'environnement, il n'y a pas de meilleure façon de les réaliser tous les deux que par le biais de la promotion de l'énergie nucléaire. L'énergie nucléaire est sans limite. C'est une source existante qui génère une grande quantité d'électricité sans causer de la pollution de l'air ou de gaz à effet de serre.

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Je vais répéter quelque chose que j'ai toujours beaucoup dit ici en Amérique: Les États-Unis sont sérieux quand il s’agit de se confronter au changement climatique, et les stratégies que je viens de vous énoncer font partie intégrante de la lutte contre les changements climatiques. Devrait-il y avoir un accord international? Oui, il devrait y en avoir un, et nous l'appuyons. (Applaudissements) Mais je vous le rappelle, un accord sera efficace - et c'est ce que nous voulons, nous voulons un accord efficace. Je pense que nous devons être des gens axés sur les résultats, pas sur les processus. C'est une chose que d'avoir une belle conférence, mais à la fin de ces conférences, nous devrions attendre des résultats. Nous voulons une stratégie qui marche, pas une qui sonne bien.

Et pour qu'il y ait des accords internationaux efficace, elle doit inclure - ces accords doivent comporter des engagements, de solides engagements par tous les principaux économie, et aucun pays ne devrait pas payer sa place.

Et puis, c'est à nous, à chaque nation, d’élaborer une stratégie pour aider à atteindre ces objectifs. Nous avons des économies différentes. Nous avons des productions d'électricité différentes. Ce que je viens de vous décrire est une stratégie pour faire face à la dépendance énergétique, ainsi que les changements climatiques. Elle sera différente pour chaque pays.

(Distributed by the Bureau of International Information Programs, U.S. Department of State.)