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DJIBOUTI


La Constitution prévoit la liberté de religion.  Il existe également des lois et règles qui ont contribué à la pratique généralement libre de la religion.

Dans la pratique, le gouvernement respecte généralement la liberté religieuse. Pendant la période couverte par ce rapport, le gouvernement n’a pas changé le statut régissant le respect de la liberté de culte.

Il y a eu des cas isolés d’abus sociaux ou de discrimination fondées sur l'appartenance, les convictions ou les pratiques religieuses. Les coutumes familiales et sociales découragent le prosélytisme.

Dans le cadre de sa politique générale, visant à promouvoir les droits de l'homme, le Gouvernement Américain discute de la liberté religieuse avec le Gouvernement Djiboutien.

Section I. Démographie religieuse

Le pays a une superficie de 8.450 kilomètres carrés et sa population est estimée à 660.000 habitants. Plus de 99 pour cent de la population est musulmane sunnite. Il existe un petit nombre de Catholiques, Protestants, Coptes, Ethiopiens Orthodoxes, Grecs Orthodoxes, Témoins de Jéhovah et Bahaïs. Ce sont surtout les Djiboutiens nés à l’étranger et les expatriés qui sont membres de ces confessions religieuses. Les citoyens n’ayant adhéré à aucune religion, sont officiellement considérés comme Musulmans.


Section II. Statut de la liberté religieuse

                    Cadre Politico-légal

La Constitution prévoit la liberté de religion.  Il existe également des lois et règles qui ont contribué à la pratique généralement libre de la religion.
A tous les niveaux, la législation protège ce droit, dans son intégralité, contre tout abus qu’il provienne du gouvernement ou d’acteurs privés.

Bien que l'Islam soit la religion d'Etat, le gouvernement n'impose aucune sanction à ceux qui ignorent les enseignements de l'Islam ou adhèrent à d'autres cultes. Le gouvernement entretient des relations diplomatiques avec le Vatican.

Le Président est tenu de faire un serment religieux lors de son investiture. D'autres fonctionnaires du gouvernement tels que les magistrats, les présidents de la Cour Constitutionnelle, de la Cour Suprême et de la Chambre des Comptes ainsi que l'Inspecteur Général de l’État doivent également faire de même. Bien qu'il n'existe pas de peine prévue par la loi en cas de refus, cette pratique est officiellement inscrite dans la Constitution, dans le cas du président. Pour les autres, cette coutume est exigée par la loi. Il n’y a aucune autre disposition légale prévoyant une pratique alternative.


La Cour de la Charia a été remplacée par le Tribunal de la Famille. Ce tribunal applique le Code de la Famille, qui comprend des éléments de la loi civile et de la charia, pour statuer sur les questions relatives à la famille comme le mariage, le divorce et l'héritage. Ces tribunaux n’ont compétence que sur les Musulmans, les non-Musulmans étant dirigés vers des tribunaux civils.

Le gouvernement exige que les groupes religieux s'inscrivent en soumettant une demande au Ministère des Affaires Etrangères, lequel, de concert avec celui de l'Intérieur, enquête sur eux. Une fois qu’un groupe est approuvé, il signe un accord bilatéral initial de deux ans détaillant la portée de ses activités.

Le clergé et les missionnaires étrangers sont autorisés à accomplir des œuvres de bienfaisance et de vendre des livres religieux. Ces groupes, qui se focalisent sur les services humanitaires dans les secteurs de l'éducation et la santé, n’ont eu aucun problème au cours de la période que couvre ce rapport. L’Etat autorise les missionnaires étrangers à gérer des écoles. La religion n'est pas enseignée dans les écoles publiques.

Le gouvernement considère les fêtes musulmanes de l'Aïd al-Fitr, Eid al-Adha, de la naissance du prophète Mahomet, du Nouvel An islamique, et de l'Ascension du Prophète comme jours fériés.

                    Restrictions sur la liberté religieuse

En pratique, le gouvernement respecte généralement la liberté religieuse. De la part de l’Etat, il n'y a pas eu de changement dans le statut du respect de la liberté religieuse au cours de la période où ce rapport a été rédigé.

Le Tribunal de la Famille n'a pas de compétence sur les non-Musulmans. Ces derniers ont recours à des tribunaux civils. Le mariage civil n'est autorisé que pour les étrangers non-Musulmans. Une cérémonie religieuse doit être organisée lors des mariages musulmans. Un non-Musulman ne peut épouser une femme Musulmane qu’après s’être converti à l'Islam. Conformément à l'article 23 du Code de la famille, des obstacles surviennent toujours lorsqu’un non-Musulman cherche à épouser une femme Musulmane."

Le Ministère des Affaires Islamiques contrôle les activités des Musulmans mais sans restreindre leurs pratiques religieuses. Ce Ministère a autorité sur tout ce qui a trait à la religion islamique tels que les mosquées, les écoles religieuses privées (en collaboration avec le Ministère de l'éducation), les événements religieux, ainsi que les lignes directrices générales de l'État dans le domaine de l’Islam. Le Haut Conseil Islamique, officiellement créé au sein du Ministère en 2004, est chargé de donner des avis sur toutes les questions et préoccupations d’ordre religieux. Il est également chargé de coordonner toutes les organisations non gouvernementales (ONG) islamiques du pays.

Aucun rapport n’a fait état de prisonniers ou détenus religieux dans le pays.


                  Conversion religieuse forcée

Il n'y a pas eu de conversion religieuse forcée, même pas au sein des mineurs américains qui avaient été kidnappés ou illégalement retirés de force des Etats-Unis. Il n’y a également pas eu de cas de refus pour le retour de ces derniers aux Etats-Unis.

Section III Abus et discrimination au sein de la société

Il y a eu des cas isolés d’abus ou de discrimination fondés sur l'appartenance, la croyance ou la pratique religieuses.

Le prosélytisme n’est pas légalement interdit. Cependant, les normes sociales et les coutumes découragent les non-Musulmans à faire du prosélytisme. Les groupes religieux non-musulmans ne font généralement pas du prosélytisme de manière active et visible.

Au sein de la société, les relations entre les groupes religieux ont contribué à la liberté religieuse. Cependant, les représentants des confessions chrétiennes ont noté une montée de l’hostilité envers les non-Musulmans au cours des dernières années. Tout comme au cours des années précédentes, des cas isolés d’écoliers jetant des pierres sur des églises ont été reportés. Les Eglises ont noté une différence entre l’attitude tolérante du gouvernement à leur égard et l’inquiétude créée par l’inimitié croissante du public. Les  autorités gouvernementales sont qualifiées de tolérantes et de respectueuses.

Les Musulmans modérés attribuent, en partie, la montée du fondamentalisme islamique aux médias internationaux, aux écoles saoudiennes locales d'inspiration salafiste / wahhabites ainsi qu’au nombre croissant de diplômés des écoles islamiques d'Arabie Saoudite et du Yémen. Le gouvernement ne réglemente pas le programme d’enseignement des écoles étrangères. Toutefois, selon le Ministère des Affaires Islamiques, les traditions islamiques modérées tendent à avoir un effet sur l'intégration des étudiants formés à l'étranger.

 Les Chrétiens Catholiques Français et les Orthodoxes Ethiopiens font partie de la société  depuis près d'un siècle. Ils sont un exemple de la grande familiarité et de la tolérance dont fait preuve la majorité musulmane vis-à-vis des autres religions. Il n'y a pas de répercussions juridiques lors d’une conversion de l'islam à une autre religion ou lors d’un mariage en dehors de l'Islam. Cependant, les convertis peuvent faire face à des attitudes sociales, tribales et familiales négatives à l'égard de leur décision.

Environ 60 pour cent de la population est d’ethnie somalienne. Dans la communauté d’ethnie somalienne, l’appartenance clanique a beaucoup plus d'influence sur la vie d'une personne que n'est la religion. Néanmoins, les Chrétiens d’ethnie somalienne sont souvent enterrés selon les traditions islamiques par leurs familles, lesquelles refusent de reconnaître leur foi non musulmane.

L'Eglise catholique romaine organise une célébration annuelle avec toutes les autres églises chrétiennes. Le Ministre des Affaires Islamiques a reçu du Pape les vœux du Ramadan. Le Ministre des Affaires Islamiques invite occasionnellement les chefs des autres groupes religieux ou les rencontre lors des cérémonies organisées par le gouvernement. Toutefois, il n'existe actuellement pas de dialogue interconfessionnel ni entre le gouvernement et les groupes religieux, ni entre les différents groupes religieux eux-mêmes.

Section IV. La politique du Gouvernement Américain

Dans le cadre de sa politique générale visant à promouvoir les droits de l'homme, le Gouvernement Américain discute de la liberté religieuse avec le Gouvernement Djiboutien. Des représentants de l’Ambassade des Etats-Unis rencontrent périodiquement les dirigeants et les membres des communautés religieuses ainsi que ceux des ONG américaines à obédience religieuse, pour discuter de questions d'intérêt commun et promouvoir la tolérance. L'Ambassade a engagé plusieurs de ses Groupes de discussion de langue anglaise dans des débats sur la liberté religieuse et la tolérance. L'Ambassadeur profite des événements remarquables pour encourager les débats sur la tolérance et la compréhension religieuses.

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