USAID seal USAID/Senegal Brandgo to main content
Anglais

Discours de M. Peter Trenchard, l’USAID/Sénégal, à l’ occasion de la réunion du Comité Conjoint de Suivi du CDS-MT du MEPNBRLA
Dakar, le 8 janvier 2008

Je me réjouie de l’occasion qui m’est offerte de m’adresser à vous au nom de l’USAID et celui du groupe de travail des bailleurs de fonds de l’Environnement.

A l’entame de mon propos, je voudrais d’abord féliciter Monsieur le Ministre d’Etat pour son leadership et sa volonté exprimée, dès son entrée en fonction, de faire face et prendre en charge les problèmes difficiles qui se posent dans le secteur de l’Environnement.

Je voudrais associer à ces félicitations tout le staff du Ministère pour le travail important abattu, en vue de l’amélioration des systèmes de production et de conservation des ressources naturelles dont notamment la production du charbon à partir des forêts aménagées.  C’est dans ce sens aussi qu’il faut saluer la vision du ministère de considérer l’établissement d’un partenariat public privé pour le développement du Parc National de Niokolo Koba.

Le Ministère de l’Environnement est le seul département qui dispose d’un comité de suivi de la mise en œuvre du Cadre de Dépenses Sectoriel à Moyen Terme (CDSMT). Le groupe de travail des bailleurs apprécie positivement ce travail et reste disposé à vous soutenir dans la mesure de ses moyens.  La rencontre d’aujourd’hui, qui se tient deux fois par an, est aussi une étape importante dans la coordination de la mise en œuvre du CDSMT.

En ma qualité de président du groupe de travail informel des bailleurs de fonds sur l’Environnement, je souhaite renforcer la coordination des bailleurs et leur implication aux cotés du Ministère dans la mise en œuvre de sa stratégie comme stipulé dans le CDSMT.  Je rappelle que ceci a été souligné comme une des faiblesses lors d’une revue récente du CDSMT.

A cet égard, bien que des progrès aient été réalisés en vue de l’atteinte des objectifs du CDSMT, il n’en demeure pas moins que les résultats, globalement, restent encore moyens avec un taux de 56% de réalisation des objectifs.

Plus inquiétants sont les signes d’une pression croissante sur les ressources naturelles qui, si on n’y prend garde, conduiront à la baisse de la population faunique, des superficies forestières et d’un environnement sain. Ceci a été mis en évidence par deux recensements du parc de Niokolo Koba, effectués récemment, qui ont permis de constater un déclin sensible de la faune.

Un autre problème environnemental pointe à l’horizon avec les investissements importants attendus dans le secteur minier.  Plus de 2 milliards de dollars d’investissement on été annoncés dans le courant de l’année qui vient de s’écouler. Naturellement les risques environnementaux liés à ces investissements doivent être identifiés et maitrisés a travers une utilisation rigoureuse des évaluations d’impact environnemental dans le cadre de la réalisation des investissements aussi bien publics que privés.

Aujourd’hui que nous sommes placés dans un contexte mondial en pleine mutation. Les pays capables de mettre en œuvre des stratégies bâties autour d’une vision gagnante du développement économique et social constituent les candidats les mieux placés à la mobilisation d’une assistance financière significative.
Cette nouvelle démarche de l’aide au développement répond en partie aux exigences des contribuables des pays développés à leurs gouvernements pour obtenir des résultats concrets.

Parmi les critères qui garantissent cette stratégie gagnante figurent les indicateurs de performance dans les domaines de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, de l’investissement dans le capital humain, la qualité de la gestion économique et la gestion durable des ressources naturelles.

C’est dans cette perspective que les bailleurs de fonds appellent à un véritable leadership et à un engagement sans faille du Gouvernement à mettre en œuvre des réformes en conséquence.

A ne pas en douter, les investissements attendus sont porteurs de risques de ruptures des équilibres environnementaux. Pour bien relever ces Nous pourrons relever ces défis si nous sommes capables d’anticiper ces risques, de les prévenir, et investir nos ressources financières limitées dans des projets réalistes dont les effets bénéfiques sur l’homme et la nature seront palpables et mesurables.

Avant de terminer, je voudrais saisir l’opportunité que nous offre cette réunion pour encourager le ministère à poursuivre la réflexion en ayant en perspective ces nouveaux défis qui se profilent à l’horizon pas si lointain et dont je viens de dresser le tableau.

Je suis sûr que le Ministère saura prendre en charge dans ses plans, projets et programmes les préoccupations qu’appellent les risques de modification de l’équilibre environnemental dans les zones du pays où déjà s’exerce une grande pression sur les ressources naturelle.

Je vous remercie pour votre aimable attention


Accueil | Contactez-nous | Légal | Recherche | Plan du Site