PREMIÈRE PARTIE, CHAP. IV, SECT. II. 337 ministration ou de malversation de la part des employés. il n'en est point de même du chiffre des pro- duits, qui, de sa nature, est variable comme les causes desquelles U dépend. Sans doute on doit présumer que la prison qui rapporte le plus est celle où les détenus travaillent le mieux. Cepen- dant, la difficulté de vendre les objets provenant de leur travail dément souvent cette présomption. Les choses faites par eux ne produisent réelle- ment que par le débit qui en a lieu ; et même aux États-Unis, où le travail de l'ouvrier est si cher, la demande des produits manufacturés subit des variations nombreuses qui élèvent et rabaissent tour à tour le prix de la main-d'œu- vre (i). (i) Ce sont ces causes accidentelles qui expliquent pourquoi la journée de travail dans la prison rapporte à Baltimore, terme moyen, i fr. 39 c. ( 26 cents 3i ) , tandis qu'à Auburn elle ne produit que 77 c. ( 14 cents 59). V. Rapport du 21 décembre 1829, sur la prison du Maryland, p. 6 et 7, et partie financière à la fin du vol., section IL La vente des choses manufacturées éprouve aussi quelquefois des difficultés dans le Connecticut. V. Rapport de i83o, des inspecteurs à la législature. Chei nous, la journée de travail des 17,600 condamnés détenus dans les maisons centrales ne produit, terme moyen , que 23 c. (4 cents 34 ). 1. *22