May 26, 2005

M. Bush s'engage à verser 50 millions de dollars en faveur de projets à Gaza

Le président Bush a annoncé que les États-Unis contribueraient à hauteur de 50 millions de dollars à de nouveaux projets de logement et d'infrastructure à Gaza qui devraient démarrer après le retrait israélien prévu pour cet été.

Lors d'un entretien tenu le 26 mai à la Maison-Blanche avec le président palestinien, M. Mahmoud Abbas, M. Bush a indiqué que ces financements serviraient « à améliorer les conditions de vie des Palestiniens habitant à Gaza, où la pauvreté et le chômage sont très élevés ».

La secrétaire d'État, Mme Condoleezza Rice, se rendra à Jérusalem et à Ramallah avant le début du retrait israélien, aux fins de discussions avec les deux parties « au sujet du désengagement, de leurs engagements mutuels et du retour à la feuille de route », a déclaré M. Bush.

Ce dernier a en outre demandé à Israël de supprimer les avant-postes non autorisés et de mettre fin à l'expansion des implantations, déclarant que l'une des obligations incombant à l'État hébreu en vertu de la feuille de route était précisément de renoncer à la politique d'implantation.

Il a ajouté que le mur qu'érigeait Israël en Cisjordanie « doit être un mur de sécurité plutôt qu'une barrière politique, et son tracé doit tenir compte, sans préjudice des besoins de sécurité, des conséquences qu'il pourrait avoir sur la population palestinienne qui n'est pas engagée dans des activités terroristes ».

À mesure que la sécurité s'améliorera, les forces israéliennes devraient se retirer aux positions qu'elles occupaient le 28 septembre 2000, et tout accord de paix sur le statut final conclu entre Israël et les Palestiniens doit comporter « un accord sur la modification des lignes de l'armistice de 1949 ».

Accueillant M. Abbas comme « le chef démocratiquement élu du peuple palestinien », le président Bush l'a félicité d'avoir rejeté le terrorisme et d'avoir axé sa campagne électorale sur la paix et la démocratie. En élisant M. Abbas en janvier, les Palestiniens « ont voté contre la violence et pour la souveraineté car seule la défaite de la violence pourra conduire à la souveraineté ».

M. Bush s'est déclaré confiant que lors des élections du 17 juillet en vue de la formation du Conseil législatif palestinien, les Palestiniens rejetteraient les candidats affiliés au Hamas, groupe militant que les États-Unis ont désigné comme une organisation terroriste.

« Je suis persuadé que le peuple palestinien est tout à fait capable de se gouverner lui-même, en paix avec ses voisins. Je suis sûr que les intérêts du peuple israélien seront servis par l'existence d'un État palestinien pacifique », a déclaré le président.

Pour sa part, M. Abbas a indiqué qu'il avait eu avec M. Bush « des discussions très intensives et constructives » sur les moyens de soutenir et de stimuler les efforts de paix. Il a déclaré lui avoir souligné « le rôle central, essentiel » que le gouvernement des États-Unis jouait à l'appui du processus de paix.

« Le peuple palestinien partage avec le peuple américain les valeurs de paix, de liberté et de démocratie. Nous sommes confiants que les deux peuples profiteront de la continuation et du développement de ces relations. »

M. Bush a invité les États arabes à aider à établir dans la région un climat « propice à la paix ».

« Ils doivent offrir une aide financière à l'appui des efforts de paix du président Abbas, de son gouvernement et du peuple palestinien. Et ils doivent refuser d'aider ou d'héberger des terroristes », a déclaré le président des États-Unis.

M. Abbas a souligné que son gouvernement « s'attendait que le peuple palestinien recevrait l'aide et le soutien nécessaires à la réussite de son expérience démocratique ».

M. Bush a également précisé que toute solution viable comportant deux États « doit assurer la contiguïté de la Cisjordanie. La création d'un État fait de territoires éparpillées ne constitue pas une solution viable. Il faut également assurer des liens significatifs reliant la Cisjordanie à Gaza ». Il a ajouté : « Telle est la position des États-Unis aujourd'hui. Telle sera la position des États-Unis lors des négociations sur le statut final. »

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