pmc logo imageJournal ListSearchpmc logo image
Logo of cuajJournal URL: redirect3.cgi?&&auth=0PcUQzqd0GQte77NNNiixg0GhoQwldeQdF5jO65l4&reftype=publisher&artid=2422919&article-id=2422919&iid=167538&issue-id=167538&jid=552&journal-id=552&FROM=Article|Banner&TO=Publisher|Other|N%2FA&rendering-type=normal&&http://www.cua.org
Can Urol Assoc J. 2007 March; 1(1): 15.
PMCID: PMC2422919
Notre propre journal
Luc Valiquette
Président, Association des urologues du Canada, Email: president/at/cua.org
 
C'est avec fierté que j'écris ce message dans la parution inaugurale de notre Journal, le Journal de l'Association des urologues du Canada (JUAC). Comme vous le savez, les urologues canadiens, tant ceux pratiquant en milieu académique que communautaire, sont très actifs au point de vue scientifique. En plus d'une participation importante lors de nos congrès, les membres de notre association font aussi une contribution remarquée dans plusieurs réunions internationales. Il est donc normal qu'une association comme la nôtre possède un véhicule permettant de diffuser le travail scientifique de ses membres, et permettant aussi d'accueillir les travaux réalisés par des collègues de l'étranger et présentant un intérêt pour nous.

Ce souhait a été en partie réalisé au cours des quatorze dernières années grâce à un partenariat avec des entrepreneurs propriétaires de la revue Canadian Journal of Urology. En raison d'une bonne collaboration entre les propriétaires et plusieurs membres de notre association, le CJU s'est développé et a obtenu son indexation en 2001. Il est cependant devenu évident au fil des ans que ce partenariat devenait discutable, car les dirigeants de notre association souhaitaient moderniser la revue et la rendre plus apte à répondre aux besoins de nos membres, alors que les propriétaires préféraient encaisser les bénéfices plutôt que de les réinvestir dans des services éducatifs. Nous étions donc dans une situation malsaine où le travail scientifique bénévole de nos membres ne servait qu'à majorer la valeur commerciale d'une compagnie qui non seulement en gardait les profits mais représentait un compétiteur direct pour l'obtention de fonds auprès de l'industrie pharmaceutique et des distributeurs de fournitures médicales.

Votre exécutif au cours des dernières années a souhaité modifier nos relations avec le CJU. Les discussions récentes à propos de la création d'un bureau de l'éducation ont rendu ce besoin de contrôler notre revue plus pressant. En juin 2005 un comité ad hoc a été formé pour négocier un nouveau partenariat. Après un processus qui a duré près d'une année, nous n'avons pu trouver un terrain d'entente malgré des offres généreuses de notre part. En juin 2006, la décision a été prise en assemblée générale de couper les liens avec le CJU et de contrôler notre revue soit par acquisition ou en créant un nouveau journal. Devant le comportement des propriétaires cette dernière option s'est avérée la seule possible.

Après quelques intimidations juridiques auxquelles nous avons dû faire face, et grâce au support indéfectible de tous les membres de l'exécutif et des membres de notre association, le nouveau journal a pris forme. Nous avons choisi un rédacteur en chef expérimenté, le Dr Laurence Klotz, à qui nous avons fait part de recommandations sur l'orientation de la revue. Nous lui avons affirmé notre désir de lui laisser une indépendance éditoriale ainsi qu'à son comité de rédaction. Nous avons établi un budget de fonctionnement et mis en place l'infrastructure nécessaire à la bonne marche de la revue. Nous avons engagé une gestionnaire de la rédaction expérimentée, Mme Josephine Sciortino, qui a occupé cette fonction jusqu'à récemment au sein du JAMC, la principale parution médicale au Canada. L'étroite collaboration entre notre exécutif, le personnel du bureau central de l'Association et la nouvelle équipe de rédaction du JAUC a permis d'établir une stratégie de mise en marché, largement communiquée à nos membres et à nos partenaires. Elle a été favorablement reçue, ce qui a permis la réalisation de ce premier numéro dans les délais prévus.

Comme vous le constatez, la décision de créer notre revue est le résultat d'un long processus et nous avons pris tous les moyens nécessaires pour en faire une publication scientifique de haut calibre. Nous comptons sur la collaboration de tous nos membres pour en faire une revue contemporaine, vivante et adaptée à nos besoins.

Bonne lecture, et au plaisir de vous lire.