(9) pole , ne sont pas appuyées d'une seule pièce justificative. On voit au contraire que la révolte a éclaté avant la réunion définitive de l'assem- blée ro'.oniale au Cap (i). On voit encore que, dans la réunion provisoire à Léogane , douze jours avant la révolte , l'assemblée coloniale (2) avoit proclamé solemnellenicnt que Saint-Do- mingne fait partie de l'empire françois , et qu'à VAssemblée nationale seule appartient le droit de statuer irrévocablement sur les rapports com- merciaux et politiques de cette colonie. On vot enfin, par la correspondance du gouverneur, que l'assemblée générale (3) n'a cessé de s'occuper rie tout ce qui pouvoit tendre au salut de la co- lonie , et qu'elle a été constamment dans les principes des décrets de l'Assemblée Nationale, sanctionnés par le roi (4). Conçoit-on d'ailleurs que les membres de cette assemblée coloniale , qui ont tous des propriétés , des femmes et des enfants, aient pu allumer de sang-froid le flam- beau de la révolte? Et , s'ils avoient pil oublier des intérêts aussi chers , conçoit-on qu'ils ne se fussent pas garantis eux-mêmes des effets de„l'in- (O P. justif. n°. 4. (?) P. justif. n°. t. (3) P. justif. n', 6à. (4) P. justif; a". 87.