USAID seal USAID/Senegal Brandgo to main content
Anglais

Communiqué de presse

Des communautés rurales élaborent des plans d’aménagement forestier pour booster la croissance durable de leurs forêts

M. Kevin J. Mullally (à droite), Directeur de l’USAID/Sénégal, aidant les producteurs de charbon du village de Sita Niaoulé à allumer leur four.  Photo: Richard Nyberg, USAID
M. Kevin J. Mullally (à droite), Directeur de l’USAID/Sénégal, aidant les producteurs de charbon du village de Sita Niaoulé à allumer leur four. Photo: Richard Nyberg, USAID
DAKAR, le 31 janvier 2008-- Prenant elles-mêmes en charge la gestion de leurs ressources naturelles, les communautés environnantes de trois forêts du Sénégal ont finalisé les plans d’aménagement desdites forêts avec l’appui de l’Agence américaine pour le Développement International (USAID) ; ces plans permettront aux populations locales d’engranger beaucoup plus de profits financiers tout en protégeant leur environnement.

Le 11 janvier, le Conseil rural de Missirah dans la région de Tambacounda, a approuvé un plan d’aménagement de la forêt communautaire de Sita Niaoulé, d’une superficie de 18.000 hectares.          

C’était le troisième plan d’aménagement forestier à être finalisé avec l’assistance du Projet Agriculture et Gestion des Ressources Naturelles de l’USAID, plus connu sous le nom de USAID/Wula Nafa.  Une semaine auparavant, le 4 janvier exactement, le plan d’aménagement de la forêt communautaire de Saré Bidji, de 19.807 hectares, dans la région voisine de Kolda, avait été approuvé, suivant de près, le 24 décembre 2006, celui de Koulor, de 39.214 hectares, dans la région de Tambacounda.            

‘’L’approbation des plans d’aménagement de forêts communautaires constitue une percée majeure dans la conservation et la gestion des rares forêts naturelles qui restent au Sénégal’’ a déclaré Peter Trenchard, Directeur du Bureau Croissance économique de l’USAID/Sénégal, en charge des questions environnementales. ‘’Les populations locales sont maintenant bien mieux placées pour tirer profit de leurs produits forestiers de manière responsable.’’

Selon les dispositions du nouveau Code forestier adopté en 1998 et de la Loi sur la Décentralisation de 1996, les populations rurales peuvent participer à la planification et la mise en œuvre des plans d’aménagement forestier qui sont soumis à l’approbation et au suivi de la Direction des Eaux et Forêts.   

En plus des avantages écologiques tirés de la préservation des forêts naturelles, les communautés locales créent des entreprises à base forestière qui génèrent des revenus à partir de l’exploitation durable de produits forestiers tels que le charbon de bois, le pain de singe,  le bambou et le gum mbep (lalo mbep).

Avec l’appui de l’équipe de Wula Nafaa basée à Tambacounda, des groupements locaux de commercialisation sont organisés, formés aux rudiments de gestion d’entreprise,  reçoivent un crédit et un encadrement pour exporter leurs produits directement à Dakar ou vers d’autres marchés.   

A ce jour, le montant total des revenus provenant uniquement de la vente du charbon de bois des trois forêts communautaires, se chiffre à près de 40 millions de francs CFA, et ce, dans une période de temps relativement courte.  Il s’agit là d’un changement majeur par rapport au passé lorsque les producteurs locaux étaient sous la coupe des exploitants qui, pour la plupart, ne sont pas des autochtones. Dans le cas du charbon, les producteurs locaux gagnent maintenant deux à trois fois plus par sac de 50 kg que lorsqu’ils travaillaient pour les exploitants. 

Samba Diallo, Président de l’Union des Producteurs de Charbon de Missirah, témoigne : ‘’Je fais du charbon depuis plus de 18 ans et n’arrivais pas à acheter un seul âne. Les sept derniers mois durant lesquels nous travaillons pour nous-mêmes nous ont permis de maîtriser la filière du charbon grâce à l’appui des Eaux et Forêts, du Conseil rural et du programme USAID/Wula Nafaa’’.

# # #


Accueil | Contactez-nous | Légal | Recherche | Plan du Site