t '44 ) une seconde information coïi're îë corahe et le fît arrêter de nouveau pdur" fait d'exportations d'af mes en violation d'une loi des Etats-Uitis qui était encore en forces lorsque la Vengeance partit de New-York» Cette information était faite sur fa simple dénoncia» tion de M. Giles,'maréchal de la cour, qui comme dénonciateur aurait eu sa part de la confiscation. De. sorte que tous les officiers de la cour de dift-rirt (excepté le juge) étaient intéressés à la condamnation du corsaire ou de sa prise. ïl est bon d'observeftjtrt 'pendant la durée du procès les fonds provenant-de-là vente de la prise étaient déposés entre les mains du greffier, (avocat des Espagnols,) ceux provenant de la vente du corsaire entre les mains du marshal (dénon* dateur et intéressé à la confiscation,) de sorte que leur intérêt était de faire traîner ces causes en longueur par le moyen des appels, ainsi qu'ils f sont parvenus. Comme c'est de Cette dernière "information qu'il s'agiî ici principalement; il est bon d'sntrer dans quelques dé» tails à-cet égara*. Elle portait sur l'allégation que le eor^ saire avait exporté des Etats-Unis, deux canons, Vingt fusils,' et cinquante caisses de poudre. J , Deux canons et vingt fusils ne pouvaient gtrères être l'objet d'une spéculation commerciale. On n'a jarnai* pu prouver l'existence des canons, et rertes quelques fusils pouvaient bien s'être trouvés abord, ne fut-ce que pour ia défense du bâtiment sans qu'on eut voulu enfreins1 dre les lois du Gouvernement Américain. Les poudres J là vérité étaient de plus grarîdcr conséquente, mais le consul de New-York se hâta de donner sa déclaration sous serment, et de prouver par témoins que ces poudres avaient été prises à bord de la Sémillante et faisaient par- tie de son équipement , M. Harrison ne se rendit point à cette évidence. *" Cependant les trois procédures -marchaient de front-; Thaïs la fièvre jaune qui survint à Ne v?--York les fit traîner "considérablement en longueur. Le Jugement de la cotrf de district n'eut lieu qu'en Novembre ; dans l'intervalle im exprès que le- capitaine Berard avait envoyé à St. Domingue dès la première arrestation de sa prise, était