MIREPOIX TO ROUILLE, APRIL 6, 1755 205 aprocher de la rive meridionale du fleuve St Laurent, que jusques a la distance que nous voudrons proposer Que pour toutes les autres parties le fleuve St Laurent les Lacs Ontario et Erie servent de limites entre les deux nations, consentant a concerter les mesures par nous a proposer pour que par tout les possessions Angloises ou etablissements ne puissent aprocher de la rive meridionale du fleuve qu'a une certaine distance, mais demandant que le terrain contenu entre le fleuve et les lacs et les limites que nous prescrirons soit abandonne aux sau-vages, sans que Tune ni 1 'autre nation puissent y faire des etablissements 365 Et que pour la partie de l'ohio nous ne puissions, derriere les montagnes de la Virginie ou ils accorderont de se renfermer, faire des etablissements qui puissent les menacer dans leurs colonies et leur interdire tout commerce avec les sauvages En consequence ils n'accorderont point que nous puissions faire des etablissements sur la Riviere d'ohio jusques a son confluent avec L'ouaubache [Translation] ing the south bank of the St. Lawrence River save at such a distance as we shall propose. For all other regions the St. Lawrence River and Lakes Ontario and Erie shall serve as boundaries between the two nations, the English consenting to concert with us on the measures we are to propose, so that everywhere the English possessions or settlements may not approach the southern bank of the river save at a certain distance; but they demand that the territory included between the river, the lakes and the boundaries that we prescribe shall be abandoned to the Indians, with neither nation allowed to make settlements. In the region of the Ohio we may not, behind the mountains of Virginia which they allow as their limit, make settlements which can threaten them in their colonies and prevent their trade with the Indians. Consequently they will not agree that we may make settlements on the Ohio as far as its junction with the