: 44 VOYAGES des nuits,.les navigateurs le confondoient lors- que le phare étoit seul. On arrive à la lanterne par cent quatre marches ; dans cette lanterne, garnie de glaces très-épaisses , sont pratiqués circulairement deux rangs de réverbères très- gros, et qui se meuvent pour leur préparation journalière, au moyen d'un cric que^aisse ou élevé à volonté une vis de rappel; car les réver- bères sont fixés à un cylindre. Chaque fanal a quarante mèches ; et comme la fumée qui s'en dégage est en si grande quantité, que bientôt, si elle n'avoit point d'issue en raréfiant l'air, elle parviendrait à éteindre les fanaux ; on a placé au sommet de la voûte qui a la forme d'un cône renversé, deux tuyaux de tôle qui servent de conducteurs à la fumée. Au retour des phares, je côtoyai les bords de la mer retirée du malin, et qui commencent à remonter. Elle avoit laissé sur le sable, sillonné par chacune de ses ondulations, des étoiles de mer (r) et (a) et des fucus en quantité. On y (0 M. Victor Poulet m'en procura une, fort rare eu ces parages, et que je crois peu connue; j'en offre la figure ( pi iere., fig. xère. ) , sous fe ^ g^ ^ medio alba, et circum roseo fimbriate. 0) L'espèce appelée Astérie falcijorme, composée de clnq rayons égaux ou lobes fendus en dessous sui- vant leur longueur, a chacun de ses rayons large à sa