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-- du gouvernement américain. Les textes sont donc choisis en fonction de leur
pertinence pour le public belge.
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complet de la politique étrangère des États-Unis est disponible en anglais sur
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Actualité: les textes
marquants de la politique étrangère en français - 2008
![Secretary Rice briefs on The State Department's 2006 Country Reports on Human Rights Practices. State Department photo by Michael Gross](../images/Feature/rice_030707.jpg) |
Secretary Rice briefs on The State Department's 2006 Country
Reports on Human Rights Practices. State Department photo by
Michael Gross |
Les enjeux de l'OTAN en Afghanistan sont importants (25 janvier 2008).
Il est nécessaire que la communauté internationale, notamment l'OTAN, apporte
une contribution importante pour faciliter la progression de l'Afghanistan sur
la voie qui lui permettra de réaliser les objectifs prévus. La coalition des
forces des États-Unis, de l'OTAN et de l'Afghanistan œuvrent avec diligence pour
faire face aux talibans et pour assurer la sécurité tout en encourageant des
changements dans des domaines allant de l'enseignement à la lutte contre la
corruption. Les forces de la coalition et leurs partenaires non gouvernementaux
sont conscients du fait que la réussite en Afghanistan exige aussi bien la
sécurité que le développement et la bonne gouvernance. Leur grand objectif est
de faire en sorte que ce pays puisse se prendre en charge et qu'il ait un
gouvernement représentatif. C'est pourquoi le sommet de l'OTAN qui doit avoir
lieu en Roumanie en avril comprendra une réunion élargie qui portera sur les
progrès enregistrés en Afghanistan, sur les moyens d'y faire face aux problèmes
et sur les objectifs à y atteindre en 2013.
Génocide rwandais : la relance du programme des É.-U. « Récompenses pour la
justice » (13 mai 2008). Afin de favoriser le rétablissement de
la paix dans la région des Grands Lacs en Afrique, les États-Unis ont décidé de
reprendre leurs efforts visant à faire traduire en justice les personnes qui
sont accusées d'être responsables du génocide de 1994 au Rwanda et qui sont
encore en fuite, en relançant le programme de lutte contre les crimes de guerre
intitulé « Récompenses pour la justice » (Rewards for Justice). La secrétaire
d'État adjointe aux affaires africaines, Mme Jendayi Frazer, a fait état de ce
programme lors d'une conférence de presse organisée le 12 mai au département
d'État. Elle était accompagnée de l'ambassadeur extraordinaire chargé du dossier
des crimes de guerre, M. Clint Williamson. Le programme « Récompenses pour la
justice », a-t-elle dit, constitue « un instrument utile » que les États-Unis
ont utilisé en vue d'encourager la cessation des hostilités dans la région des
Grands Lacs ainsi que l'application des processus de paix de Lusaka, de Sun City
et de Pretoria.
Condoleezza Rice : il n'y a plus d'excuse pour atermoyer au Kénya (26 février 2008).
Alors que, au Kénya, on est toujours dans l'impasse et que la violence menace de
reprendre, les États-Unis se joignent à la communauté internationale et aux
Kényans afin d'exhorter le président Mwaï Kibaki et son adversaire politique
Raïla Odinga à tenir leur promesse de conclure un accord de partage du pouvoir.
« Je suis déçue du manque de volonté nécessaire au règlement des questions en
suspens », a déclaré la secrétaire d'État Condoleezza Rice, le 26 février. « Il
n'y a plus d'excuse pour atermoyer. La violence est inexcusable, et ceux qui s'y
livrent doivent rendre des comptes. »
Bush exhorte le Congrès à doubler l'aide à l'Afrique (26 février 2008).
Depuis son arrivée au pouvoir en 2001, le gouvernement Bush a doublé l'aide des
États-Unis à l'Afrique, une action considérée comme la plus grande entreprise de
développement mise en œuvre depuis la reconstruction de l'Europe de l'après-guerre
dans le cadre du Plan Marshall. Mais le président Bush aimerait voir l'aide des
États-Unis à l'Afrique doubler de nouveau avant son départ de la Maison-Blanche.
« Le Congrès doit concrétiser l'engagement de l'Afrique en finançant
complètement et rapidement nos programmes de développement, et les candidats des
deux partis à l'élection présidentielle devraient clairement signifier que
l'Afrique demeurera une priorité pour le gouvernement des États-Unis », a
déclaré le président Bush lors d'un discours prononcé le 26 février, alors qu'il
venait de boucler une tournée de cinq pays africains.
Le nouveau commandement militaire des É.-U. répond aux requêtes des Africains
(25 février 2008).
Le responsable du nouveau Commandement militaire des États-Unis en Afrique (Africom)
s'est déjà rendu dans 30 pays du continent afin d'écouter ce que les dirigeants
concernés ont à dire sur la façon dont les États-Unis peuvent appuyer les
efforts qu'ils déploient en faveur de la stabilité et de la prospérité. Et ils
ont surtout demandé aux États-Unis de les aider à déployer des systèmes de
surveillance de leurs zones côtières, d'améliorer la sécurité maritime, de
promouvoir un meilleur entretien du matériel et d'améliorer la logistique.
L'Africom n'est pas là pour militariser le continent ou ses nations insulaires,
a affirmé son commandant, le général William « Kip » Ward, lors d'une allocution
prononcée au Royal United Services Institute de Londres. Ce commandement, tout
comme ceux qui concernent l'Europe, le Moyen-Orient, le Pacifique et l'Amérique,
a été créé pour coopérer avec les nations souveraines d'Afrique à l'appui
d'objectifs communs.
L'Afrique subit des transformations salutaires, affirme M. Bush (20 février 2008).
L'Afrique subit une transformation « tout à fait positive » depuis l'an 2000, a
déclaré le président des États-Unis, M. George W. Bush, le 20 février, lors
d'une conférence de presse donnée en compagnie du président du Ghana John Kufuor
qui l'avait reçu dans sa demeure présidentielle. M. Bush a attribué cette
évolution salutaire à l'action d'une nouvelle génération de dirigeants africains.
« On a vu se régler des conflits (en Afrique), sans que les États-Unis aient
tenté d'imposer leur volonté. Nous avons simplement essayé d'être un partenaire
utile, comme au Congo oriental, par exemple, en collaborant avec les présidents
du Rwanda, du Congo et du Burundi, en vue d'instaurer la paix dans cette région
», a déclaré le président. |
M. Bush réfute de fausses idées relatives à l'Africom
M. Bush annonce plusieurs initiatives au Rwanda (18 février 2008)
Lors du troisième arrêt de sa tournée dans 5 pays africains, le président George
W. Bush a annoncé une initiative en faveur de la formation de soldats au
maintien de la paix au Darfour, signé un traité bilatéral d'investissement avec
le Rwanda et déclaré aux Rwandais que le Corps de la paix enverrait de nouveau
des volontaires dans leur pays pour la première fois depuis 1993. M. Bush a fait
état de ces nouvelles à l'occasion de la conférence de presse qu'il a donnée
avec le président de la République rwandaise, M. Paul Kagamé, à la suite de
longs entretiens qui ont porté sur des questions relatives aussi bien au Rwanda
qu'à d'autres pays africains, telles que le rétablissement de la paix au Darfour
(Soudan) et dans la partie est du Congo.
|
Les États-Unis au premier plan de la réaction mondiale à la crise au Darfour (18 février 2008).
Les Kényans doivent trouver une solution politique à la crise actuelle, dit
Washington (29 janvier 2008) Le Kénya, qui compte près de 34 millions
d'habitants, est un ami important des États-Unis et un médiateur important dans
les conflits et dans les crises humanitaires frappant d'autres pays en Afrique.
Selon de hauts responsables des États-Unis, il est essentiel que les dirigeants
kényans trouvent le moyen de mettre fin aux troubles auxquels le pays est
actuellement en proie. La secrétaire d'État, Mme Condoleezza Rice, a souligné la
nécessité que tous les Kényans gardent leur sang-froid alors qu'on cherche une
solution politique à la crise actuelle.
L'indépendance du Kosovo est une solution juste (22 février)
Les États-Unis sont fiers de soutenir le nouvel État
indépendant du Kosovo et considèrent cette indépendance comme l'étape finale «
du long processus non consensuel de démantèlement de l'ancienne Yougoslavie ». «
Le Kosovo mérite d'être indépendant », a déclaré le sous-secrétaire d'État
Nicholas Burns, le 22 février, lors d'une discussion en ligne diffusée sur
America.gov. « La Serbie a renoncé à tout droit sur le Kosovo lorsque, en 1998
et 1999, elle a attaqué, de façon brutale et injustifiée, la communauté
albanaise de cette province. » Le 17 février dernier, le Kosovo a en effet
déclaré son indépendance après avoir été administré pendant près d'une décennie
par l'ONU dans la foulée d'une intervention de l'OTAN qui, en 1999, a mis fin à
la violence subie par la majorité albanaise de l'ancienne province yougoslave
Les États-Unis reconnaissent le Kosovo en tant qu'État indépendant (18 février)
Les États-Unis ont accueilli avec satisfaction les
engagements que le Kosovo avait pris dans sa déclaration d'indépendance pour ce
qui est d'accepter un plan spécial d'application de l'ONU et d'adhérer au
principe de la multi-ethnicité dans le cadre de la bonne gouvernance. Le
Parlement du Kosovo a déclaré l'indépendance du pays le 17 février à Pristina.
M. Bush a décidé d'établir des relations diplomatiques officielles entre les
États-Unis et le Kosovo, a dit Mme Rice en ajoutant : « L'établissement de ces
relations réaffirmera les liens particuliers d'amitié qui lient le peuple des
États-Unis avec le Kosovo. » |
M. Bush se félicite de l'indépendance du Kosovo |
L'ours polaire placé par les États-Unis sur la liste des espèces menacées (16 mai 2008).
Une bataille menée de l'Arctique jusqu'au tribunal a fini par pousser Dick
Kempthorne, ministre des affaires intérieures et des domaines, à suivre les
recommandations du service fédéral des eaux et forêts (Fish and Wildlife
Service, USFWS) et des écologistes pour placer l'ours polaire sur la liste des
espèces menacées. Citant des preuves probantes de la fonte continue de la
calotte glaciaire et de son incidence néfaste sur l'habitat de l'ours, exposées
en détail dans des études récentes réalisées par le service géologique des
États-Unis (USGS), M. Kempthorne a reconnu la situation précaire de l'ours
polaire. Il a toutefois souligné la nécessité de protéger « la société et
l'économie des États-Unis » contre des restrictions sur la mise en valeur des
ressources pétrolières de l'Arctique. « Nous savons que la planète se réchauffe.
Nous savons aussi que l'homme est un facteur de ce réchauffement, mais nous ne
pouvons pas vous dire jusqu'à quel point », a déclaré M. Kemphtorne le 14 mai. «
L'habitat de l'ours polaire est en régression. C'est là, la raison de notre
décision. Mais la loi sur la protection des espèces menacées n'est pas le
véhicule à utiliser pour faire face au changement climatique de la planète. »
Le président Bush conseille vivement une politique sur les changements
climatiques basée sur la technologie (16 avril 2008) . Le
président Bush est en faveur d'une politique basée sur la technologie pour
ralentir les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement
de la planète. Ses remarques ont été faites à la veille de la « Réunion des
grandes économies » à Paris du 18 au 20 avril où 16 nations leaders discuteront
des solutions aux changements climatiques. Les réunions ont été organisées par
Bush en septembre 2007 pour stimuler la coopération internationale.
"Aujourd'hui, j'annonce un nouvel objectif national: arrêter la croissance des
émissions de gaz à effet de serre des États-Unis en 2025", a t-il dit.
L'engagement mondial des É.-U. envers le changement climatique et la santé
publique (28 mars 2008).
Dans le monde entier, la prévalence de certaines maladies et
d'autres dangers qui menacent la santé humaine dépend largement du climat, des
services de santé publique et d'autres facteurs socio-économiques au niveau
local et qui risquent d'être affectés par le changement climatique. Les
États-Unis sont en train de collaborer avec des partenaires internationaux dans
une gamme variée d'initiatives destinées à mieux comprendre les changements
climatiques et leurs conséquences en matière de santé, de manière à mieux faire
face aux changements et aux aléas climatiques. Ces activités ont pour but
d'améliorer les systèmes de santé des pays, de renforcer les systèmes de
surveillance à l'échelle mondiale, d'approfondir la science des changements
climatiques et d'intégrer les considérations climatiques dans les programmes de
développement durable. Voici quelques exemples des activités financées par les
États-Unis.
La Californie se fixe des objectifs ambitieux en matière d'énergie renouvelable
(15 février 2008)
Les participants à un sommet sur l'énergie en
Californie se sont engagés à créer davantage d'emplois dans le secteur des
sources renouvelables d'énergie et à développer les programmes de formation et
d'information aux niveaux de l'État, des villes et des communautés. « Les
participants, qui représentaient un large éventail socioéconomique, étaient
issus principalement des quatre secteurs d'énergie renouvelable et du monde de
la technologie verte. » Des décideurs, des éducateurs, des investisseurs, des
chefs locaux et des membres de « collectivités mal desservies » qui peuvent «
motiver ceux qui ne sont pas encore sensibilisés sur les sources d'énergie
renouvelables » ont également participé au sommet. |
Une société de Floride veut remplacer les combustibles fossiles par une énergie
propre |
Le Minnesota accélère la recherche de sources renouvelables d'énergie
Mme Rice se félicite de l'appui des Chinois à la dénucléarisation de la Corée du
Nord (26 février 2008).
Les États-Unis se félicitent des progrès réalisés vers l'élimination des armes
nucléaires de la péninsule coréenne, mais la Corée du Nord doit encore
s’acquitter de son engagement à publier un inventaire complet de ses programmes
nucléaires. Les dirigeants chinois ont accepté d'user de leur influence auprès
des responsables nord-coréens à cet égard. « Les États-Unis et la Chine vont
continuer d'œuvrer de concert et de coopérer avec les autres membres des
pourparlers à six afin d'achever cette étape et de s'acheminer vers la prochaine
phase de la dénucléarisation », a déclaré la secrétaire d'État, Mme Condoleezza
Rice, qui se trouvait à Pékin le 26 février. Elle effectue actuellement une
tournée dans trois pays d'Asie orientale qui s'achèvera au Japon le 28 février.
|
L'Orchestre philharmonique de New York s'est produit en Corée du Nord
Les États-Unis sont prêts à aider les Cubains à connaître la liberté (20 février 2008)
La décision de Fidel Castro de renoncer au pouvoir devrait offrir au peuple
cubain l'occasion de chercher à instaurer la démocratie, et les États-Unis sont
prêts à aider Cuba à réaliser cette possibilité, a déclaré le président Bush le
19 février, alors qu'il faisait une visite officielle dans cinq pays d'Afrique
subsaharienne. « La communauté internationale, a-t-il dit, devrait œuvrer de
concert avec le peuple cubain en vue de commencer à mettre en place les
institutions qui sont nécessaires à la démocratie. Cette transition devrait
aboutir à des élections libres et honnêtes, et je dis bien libres et honnêtes et
non pas le genre d'élections orchestrées que les frères Castro tentent de faire
passer pour des élections démocratiques. » C'est le peuple cubain qui a le plus
souffert du temps de Fidel Castro, et cette nouvelle période devrait donc être
pour lui le début de la transition à la démocratie. « Il y aura un jour un débat
intéressant, a dit M. Bush. Certains diront qu'il faut encourager la stabilité,
et bien entendu, pendant ce temps, les détenus politiques moisiront dans les
prisons, et la situation de la population demeurera pitoyable dans de nombreux
cas. »
Les États-Unis sont résolus à créer d'autres partenariats en matière de sécurité (15 avril 2008)
. Les diplomates et les militaires des États-Unis œuvrent de
concert d'une nouvelle manière pour aider les États amis et alliés à mieux
protéger leur territoire, à améliorer les moyens d'existence de leur population
et à consolider la sécurité régionale. « Il s'agit de renforcer les capacités de
nos partenaires non seulement avec les forces armées, mais aussi, par exemple,
leurs capacités de fournir des soins médicaux, de lutter contre le sida et de
scolariser les enfants. Si un gouvernement démocratique ne fournit pas ces
services, il ne conservera pas longtemps le pouvoir », a dit la secrétaire
d'État, Mme Condoleezza Rice, le 15 avril devant la commission des forces armées
de la Chambre des représentants. Elle était accompagnée du ministère de la
défense, M. Robert Gates, et du chef de l'état-major interarmées, l'amiral
Michael Mullen. Tous les trois se sont déclarés d'avis que la solution des
problèmes de sécurité du monde actuel exigeait beaucoup plus qu'une action
militaire. « Par le passé, a dit M. Gates, il y avait un degré raisonnable de
certitude quant aux lieux où les forces armées américaines risquaient de devoir
faire face à des menaces. Ce que les vingt-cinq dernières années nous ont montré,
c'est que ces menaces peuvent surgir partout dans le monde. »
Les manifestations contre la flamme olympique illustrent le droit à la
dissension (9 avril 2008).
DeLes manifestations organisées le 9 avril à l'occasion du passage de la flamme
olympique à San Francisco s'inscrivent dans les meilleures traditions
américaines de la dissension pacifique. La Constitution des États-Unis assure
aux citoyens le droit d'exprimer pacifiquement leurs vues. Reflétant cet idéal,
le président du Comité olympique des États-Unis, Peter Ueberroth, a souligné
dans une déclaration faite le 7 avril que San Francisco offrait « une tribune
pour l'expression pacifique des opinions et notamment de l'opposition » à
l'attitude que manifeste la Chine, pays hôte des jeux Olympiques de 2008, envers
les droits de l'homme en général et la liberté de la presse en particulier,
ainsi qu'à sa politique à l'égard du Tibet, de la Birmanie et du Soudan.
M. Bush débloque 200 millions de dollars au titre de l'aide alimentaire
d'urgence (15 avril 2008) . Face à l'aggravation de la crise
alimentaire dans le monde, le président Bush a décidé, le 14 avril, d'augmenter
de quelque 200 millions de dollars l'aide alimentaire d'urgence des États-Unis
et de contribuer ainsi à la réduction de l'instabilité politique dans certains
pays. Le communiqué de presse que la Maison-Blanche a diffusé à ce sujet indique
que « cette aide alimentaire supplémentaire servira à faire face aux effets de
l'accroissement des prix des produits de base sur les programmes américains
d'aide alimentaire d'urgence et à satisfaire les besoins non prévus dans ce
domaine en Afrique et ailleurs ». M. Bush a demandé au ministre de l'agriculture,
M. Ed Schafer, de débloquer ce montant du Bill Emerson Humanitarian Trust, qui
est un fonds d'affectation pour l'aide alimentaire d'urgence dans les pays en
développement. Cette aide sera distribuée par l'intermédiaire de l'Agence des
États-Unis pour le développement international (USAID).
Prochaine ouverture de la Conférence internationale sur l'aide alimentaire (10
avril 2008)
.
La Dixième Conférence internationale annuelle sur
l'aide alimentaire va se tenir du 14 au 16 avril à Kansas City (Missouri).
Organisée par le ministère de l'agriculture des États-Unis et par l'Agence des
États-Unis pour le développement international (USAID), cette conférence
permettra aux participants de débattre de questions relatives à la livraison et
à la distribution de l'aide alimentaire. Elle portera sur divers sujets dont le
projet de loi américain de 2008 sur l'agriculture, les négociations de
l'Organisation mondiale du commerce, les tendances de l'offre et de la demande
en matière d'aide alimentaire, l'aide d'urgence et l'aide au développement,
l'alimentation et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. |
Le président de la Banque mondiale prône une nouvelle politique alimentaire
mondiale
Les États-Unis sont prêts à aider les Cubains à connaître la liberté (20 février 2008)
La décision de Fidel Castro de renoncer au pouvoir devrait offrir au peuple
cubain l'occasion de chercher à instaurer la démocratie, et les États-Unis sont
prêts à aider Cuba à réaliser cette possibilité, a déclaré le président Bush le
19 février, alors qu'il faisait une visite officielle dans cinq pays d'Afrique
subsaharienne. « La communauté internationale, a-t-il dit, devrait œuvrer de
concert avec le peuple cubain en vue de commencer à mettre en place les
institutions qui sont nécessaires à la démocratie. Cette transition devrait
aboutir à des élections libres et honnêtes, et je dis bien libres et honnêtes et
non pas le genre d'élections orchestrées que les frères Castro tentent de faire
passer pour des élections démocratiques. » C'est le peuple cubain qui a le plus
souffert du temps de Fidel Castro, et cette nouvelle période devrait donc être
pour lui le début de la transition à la démocratie. « Il y aura un jour un débat
intéressant, a dit M. Bush. Certains diront qu'il faut encourager la stabilité,
et bien entendu, pendant ce temps, les détenus politiques moisiront dans les
prisons, et la situation de la population demeurera pitoyable dans de nombreux
cas. »
Un économiste belge renommé considère la mondialisation dans son contexte
historique (28 janvier 2008).
Selon un des grands spécialistes mondiaux de l'histoire économique, le
professeur Herman Van der Wee (Belgique), la mondialisation est un nouveau terme
pour un phénomène qui se produit depuis des siècles. Lors de la conférence
intitulée « La mondialisation économique dans le miroir de l'histoire » qu'il a
donnée le 17 janvier à la Bibliothèque du Congrès à Washington, M. Van der Wee a
indiqué que la mondialisation en Europe avait commencé du temps de la Grèce
antique et de Rome et qu'elle avait abouti à l'intégration des marchés du bassin
méditerranéen et de l'Europe du Nord-Ouest. Cette mondialisation prit fin avec
les invasions germaniques de l'Empire romain, a-t-il dit en soulignant sa
volonté de faire porter sa conférence uniquement sur l'Europe.
Les pays jouissant d'une grande liberté économique figurent parmi les plus
prospères (25 janvier 2008).
Les pays et territoires qui encouragent la liberté économique sont plus
susceptibles de connaître la prospérité que ceux qui l'entravent, indique un
rapport préparé pour le compte du quotidien financier The Wall Street Journal et
du groupe de réflexion de tendance conservatrice Heritage Foundation. Selon
l'indice de liberté économique de ce rapport, il existe une forte corrélation
entre la liberté économique et les bons résultats économiques d'un pays ainsi
que les possibilités économiques ouvertes à sa population. Publié ce mois-ci, le
rapport du Wall Street Journal et de la fondation Heritage classe 157 pays et
territoires en fonction de 10 mesures de liberté économique : création
d'entreprise, politique commerciale, budgétaire et monétaire, investissements,
secteur financier, liberté syndicale ainsi qu'intervention de l'État, droit de
la propriété intellectuelle et corruption.
Le débat relatif au discours du candidat à la présidence sur la race se poursuit
(3 avril 2008).
Barack Obama ne cesse de faire parler de lui depuis qu'il a fait acte de
candidature à la présidence des États-Unis. En particulier, son discours sur les
relations raciales aux États-Unis a lancé, parmi les politologues de la
télévision, les rédacteurs d'éditoriaux, les blogueurs et le public des
conversations importantes qui ne sont pas près de se conclure. |
Le discours de M. Barack Obama sur les relations raciales aux États-Unis
|
Audiodiffusion : la diversité du peuple des États-Unis |
Le système des délégués vise à confier le pouvoir d'investiture au peuple
Victoires à l'arraché d'Hillary Clinton et de John McCain dans le New Hampshire
(9 janvier 2008).
En nombre sans précédent, les électeurs du New Hampshire se sont rendus aux
urnes, le 8 janvier 2008, et ont surpris les observateurs, en cette première
élection primaire en vue de l'investiture à l'élection présidentielle, en
accordant la préférence à la candidate démocrate Hillary Clinton et au candidat
républicain John McCain. Tous les sondages, ou presque, donnaient Mme Clinton
perdante au matin du 8 janvier face au sénateur de l'Illinois Barack Obama qui
avait remporté l'Iowa la semaine précédente. Contre toute attente, Mme Clinton
l'a emporté de quelque deux points de pourcentage sur son principal rival.
« Je me présente devant vous ce soir le cœur gonflé d'espoir. Je remercie tout
spécialement les électeurs du New Hampshire, a dit Mme Clinton. Au cours de la
semaine passée, je vous ai écoutés et ce faisant j'ai trouvé ma propre voix.
Donnons maintenant à l'Amérique entière ce genre de retour en force que le New
Hampshire m'a insufflé. »
Revue
Electronique: La longue campagne : les élections de 2008 aux États-Unis
Le présent numéro d'eJournal USA offre au
lecteur une introduction aux élections de 2008 aux États-Unis. Dans le cadre de
ces élections, l'électorat américain aura à choisir un président et un vice-président,
des représentants au Congrès et des responsables locaux. Dans certains États, il
devra se prononcer sur des questions diverses par voie de référendum. Cette
revue décrit certains aspects particuliers de ces élections et comprend un débat
sur l'utilité du Collège électoral.
Kurt Volker souligne les défis américains et européens à relever concernant
l’énergie, le Moyen-Orient, l'idéologie terroriste (6 mai 2008).
Je tiens également à mentionner deux défis d’importance qui, je le crois, vont
définir les évolutions dans le monde pour les années à venir. Il est essentiel
que la communauté transatlantique se rassemble pour faire face à ces défis à
long terme. Le premier est la question de l'énergie, dans toutes ses dimensions.
Le deuxième défi d’importance concerne une idéologie de l'extrémisme violent qui
déforme l'Islam, abuse de jeunes gens, attaque la vie des gens et des
communautés à travers tout le Moyen-Orient, et attaque les idéaux démocratiques
et les communautés à travers le monde.
L'envoi des renforts en 2007 a remis l'Irak sur la bonne voie, dit M. Bush (11 avril 2008)
. L'amélioration de la situation en Irak en matière de sécurité
traduit, selon le président Bush, « un grand changement d'ordre stratégique »
qui permettra aux Irakiens de continuer de faire des progrès dans les domaines
politique et économique. « Notre tâche dans la période à venir, a dit M. Bush,
consistera à nous tenir aux côtés du gouvernement irakien alors qu'il fera des
choix difficiles et qu'il assumera la responsabilité d'assurer la sécurité et
l'avenir du pays. Il est clair que nous sommes sur la bonne voie. » La
déclaration du président le 10 avril a fait suite à deux journées pendant
lesquelles l'ambassadeur des États-Unis en Irak, M. Ryan Crocker, et le
commandant des forces de la Coalition, le général David Petraeus, ont présenté
un rapport sur la situation en Irak devant deux commissions du Sénat et deux
commissions de la Chambre des représentants. Ils ont qualifié de « fragiles et
réversibles » les progrès réalisés en Irak depuis l'envoi en 2007 de 30.000
soldats américains supplémentaires afin d'aider les Irakiens à chasser les
extrémistes et à ouvrir la voie aux réformes politiques, à la reconstruction et
au développement économique.
L'ambassadeur des É.-U. et le général Petraeus font état de progrès en Irak
(8 avril 2008).
Des progrès importants ont eu lieu en Irak au cours des sept derniers mois, mais
ils ont été inégaux et très lents, et il reste encore des problèmes immenses à
résoudre, a déclaré l'ambassadeur des États-Unis en Irak, M. Ryan Crocker. « Le
maintien de ces progrès, a-t-il ajouté, exigera que les États-Unis continuent de
faire preuve de détermination. Ce que l'on a réalisé est important, mais c'est
aussi réversible. » M. Crocker et le général David Petraeus, qui est à la tête
des forces de la Coalition en Irak, ont pris la parole le 8 avril devant la
commission sénatoriale des forces armées et ils devaient aussi s'exprimer plus
tard dans la journée devant la commission sénatoriale des affaires étrangères.
Il est également prévu qu'ils paraissent le 9 avril devant les commissions des
forces armées et des affaires étrangères de la Chambre des représentants.
La stratégie de renfort a contribué à relancer la vie politique et
économique en Irak (28 mars 2008).
L'accroissement en 2007 des forces américaines en Irak a aidé les
Irakiens à améliorer la sécurité et à relancer la vie politique et
économique. Il a également rapproché les États-Unis d'une victoire
stratégique contre l'extrémisme et le terrorisme, a déclaré le
président Bush lors du discours qu'il a prononcé le 27 mars, dans le
Musée national de l'armée de l'air en Ohio. C'étaient là les grands
objectifs du renfort lorsque M. Bush a décidé d'envoyer en Irak
30.000 soldats et marines de plus. Toutefois, depuis décembre 2007,
l'armée américaine retire progressivement de ce pays 5 brigades
aptes au combat. La possibilité d'une nouvelle réduction des forces
deviendra plus claire lorsque le commandant en chef des forces
américaines en Irak, le général David Petraeus, soumettra son
rapport en avril et qu'il répondra, avec l'ambassadeur des
États-Unis, M. Ryan Crocker, aux questions du Congrès
Des vidéos montrent le recrutement d'enfants par Al-Qaïda en Irak (22 février 2008)
Al-Qaïda s'est mis à recruter de jeunes garçons, dont certains n'ont que 11 ans,
pour les entraîner à enlever et à tuer, ont affirmé de hauts porte-parole
militaires tant irakiens qu'américains lors d'une conférence de presse tenue le
6 février à Bagdad. Dans cinq enregistrements vidéo saisis lors d'une descente
effectuée en décembre 2007, on peut voir une vingtaine de garçons, dont la
plupart ne paraissaient pas avoir plus de 11 ans, portant des armes automatiques
et des grenades, en train de prendre d'assaut des logements dans le cadre
d'exercices d'enlèvement et d'assassinat, puis s'asseyant en un cercle pour
chanter leur allégeance à Al-Qaïda.
Les équipes de reconstruction facilitent la réconciliation entre les Irakiens (8
janvier 2008).
Peu à peu, la présence des membres des vingt-quatre équipes américaines chargées
de la reconstruction en Irak, qui travaillent en étroite collaboration avec la
population et vivent au sein même de celle-ci, rend aux Irakiens confiance en
l'avenir, les encourage à la réconciliation, et les incite à rejeter les groupes
extrémistes qui sévissent dans leur pays.
Après avoir participé le 8 janvier à une téléconférence avec les chefs de ces
équipes, le président Bush a fait valoir que, parallèlement au renforcement des
effectifs militaires américains et à l'intensification des opérations ciblant
les terroristes et les milices, ces dernières jouaient un rôle essentiel dans la
nouvelle stratégie mise en œuvre par les États-Unis pour rétablir la stabilité
en Irak.
M. Bush cherche en Europe à renforcer les sanctions contre l'Iran (10 juin 2008).
Lors du Sommet États-Unis-Union européenne qui a eu lieu en Slovénie, les
participants se sont entendus sur une proposition visant à renforcer les
sanctions contre l'Iran, notamment au niveau des activités de son secteur
bancaire, afin de le forcer à limiter son programme nucléaire. « Un groupe de
pays peut envoyer un message clair aux Iraniens, et le voici : nous allons
continuer de vous isoler (...) Nous concevrons de nouvelles sanctions si
nécessaire, si vous continuez de faire la sourde oreille à la juste exigence du
monde libre, qui vous demande de renoncer à votre programme d'enrichissement
nucléaire », a déclaré M. Bush lors d'une conférence de presse organisée à
l'issue du Sommet. « Il est temps de mettre en œuvre une diplomatie de fermeté.
»
M. Bush fait état d'un accord croissant au Moyen-Orient au sujet de l'Iran (19 mai 2008).
La réalisation de progrès en vue de la conclusion d'un accord de paix entre les
Israéliens et les Palestiniens a été le sujet dominant du voyage du président
Bush en Israël, en Arabie saoudite et en Égypte. M. Bush a également fait état
d'un accord croissant entre les chefs d'État de ces pays et d'autres pays arabes
sur la menace que l'Iran faisait peser sur la paix et la sécurité. «
L'Iran est la cause de graves inquiétudes, étant donné que le Hezbollah (qu'il
soutient) est en train de déstabiliser le Liban, que le Hamas (qu'il soutient)
tente d'empêcher la création d'un État palestinien et que l'Iran intervient en
Irak », a-t-il dit à l'issue de ses entretiens avec des chefs d'État lors du
Forum économique mondial du Moyen-Orient qui s'est tenu à Charm el-Cheikh le 18
mai.
Liban : les États-Unis se félicitent de la conclusion de l'accord de Doha (21 mai 2008).
L'initiative prise par la Ligue arabe en vue de mettre fin à la violence au
Liban et de faciliter la formation d'un gouvernement d'unité nationale et
l'élection d'un nouveau président après dix-huit mois d'impasse est une bonne
nouvelle, a déclaré le secrétaire d'État adjoint aux affaires proche-orientales,
M. David Welch, lors de la conférence de presse qu'il a donnée au département
d'État le 21 mai. « Les États-Unis, a-t-il ajouté, continuent cependant
d'apporter leur soutien aux autorités légitimes au Liban, notamment au
gouvernement et à ses forces de sécurité. »
M. Bush réaffirme son soutien à la création d'un État palestinien (19 mai 2008).
Après des dizaines d'années de souffrances, les Palestiniens méritent d'avoir
leur propre État, et les États-Unis sont fortement en faveur de la création d'un
État palestinien reposant sur le droit et la justice sociale, a déclaré le
président Bush lors du discours qu'il a prononcé le 18 mai, à l'occasion du
Forum économique mondial du Moyen-Orient qui s'est tenu à Charm el-Cheikh (Égypte).
« Un accord de paix est dans l'intérêt des Palestiniens, dans l'intérêt d'Israël,
dans l'intérêt des États arabes et dans l'intérêt du reste du monde », a-t-il
affirmé en ajoutant qu'il était un grand partisan de la solution de deux États.|
Une conférence sur les investissements en Palestine se tient à Bethléem du 21 au
23 mai |
Un nouveau fonds public et privé cible en faveur des femmes musulmanes
Le président Bush apporte son optimisme au Proche-Orient (14 mai 2008).
Soixante ans après la création d'Israël, le président Bush a exhorté les
Israéliens, qui se sont dotés du régime démocratique le plus dynamique du Moyen-Orient,
de renouveler leur engagement en faveur de la paix au Proche-Orient dans le même
esprit. « Les Américains et les Israéliens peuvent être fiers de leur passé, et
la meilleure façon de rendre hommage à leurs pères fondateurs est de poursuivre
la tâche qu'ils ont commencée », a-t-il déclaré à son arrivée à Tel-Aviv le 14
mai, dans le cadre d'un voyage qui l'amènera aussi en Arabie saoudite et en
Egypte. En dépit de nombreux problèmes, les négociateurs israéliens et
palestiniens ont fait des progrès depuis la conférence d'Annapolis (Maryland)
sur la paix au Proche-Orient que les Etats-Unis avaient organisée à la fin de
2007, a indiqué le conseiller du président pour la sécurité nationale, M.
Stephen Hadley. Ils ont fait porter leurs efforts sur les mesures propres à
renforcer la confiance entre les deux camps ainsi que sur la consolidation de
l'économie et des institutions politiques du futur Etat palestinien. |
Les É.-U. appuient les dirigeants démocratiques au Moyen-Orient
Kurt Volker souligne les défis américains et européens à relever concernant
l’énergie, le Moyen-Orient, l'idéologie terroriste (6 mai 2008).
Je tiens également à mentionner deux défis d’importance qui, je le crois, vont
définir les évolutions dans le monde pour les années à venir. Il est essentiel
que la communauté transatlantique se rassemble pour faire face à ces défis à
long terme. Le premier est la question de l'énergie, dans toutes ses dimensions.
Le deuxième défi d’importance concerne une idéologie de l'extrémisme violent qui
déforme l'Islam, abuse de jeunes gens, attaque la vie des gens et des
communautés à travers tout le Moyen-Orient, et attaque les idéaux démocratiques
et les communautés à travers le monde.
Les exportations des É.-U. vers les pays arabes ont atteint de nouveaux sommets
en 2007 (2 avril 2008) . Selon la National U.S-Arab Chamber of
Commerce (NUSACC), les exportations américaines vers les pays arabes atteignent
de nouveaux sommets du fait de la politique commerciale américaine, de la
faiblesse du dollar et des liquidités accrues de la région causées par la
flambée des prix du pétrole. « En matière de ventes au Moyen-Orient, les
exportations américaines battent tous les records », a déclaré David Hamod,
président et directeur général de la NUSACC. « Une partie de ce succès
s'explique par le soutien que le gouvernement Bush accorde aux biens et aux
services américains sur les marchés étrangers. » En 2007, les exportations
américaines vers les pays arabes ont dépassé les 42 milliards de dollars, contre
35 milliards en 2006, et il prévoit qu'elles devraient passer à plus de 50
milliards en 2008.
M. Bush : un accord de paix israélo-palestinien peut et doit se réaliser d'ici à
la fin 2008 (10 janvier 2008).
J'ai fait comprendre, tant au premier ministre Olmert qu'au président Abbas, que
des progrès devaient être réalisés sur quatre plans parallèles. Premièrement,
les deux parties doivent respecter les engagements qu'elles ont pris en vertu de
la « feuille de route ». Deuxièmement, les Palestiniens doivent construire leur
économie et leurs institutions politiques et de sécurité. Pour ce faire, ils ont
besoin de l'aide d'Israël, de la région, et de la communauté internationale.
Troisièmement, j'ai réitéré ma reconnaissance à l'égard de la Ligue arabe pour
l'initiative de paix qu'elle a mise en avant, et j'ai demandé à tous les pays
arabes de tendre la main à Israël, une démarche qui n'a que trop tardé.
Quatrièmement, les parties doivent s'atteler à la négociation. J'ai exhorté les
deux dirigeants à s'assurer que leurs équipes négocient sérieusement, dès
aujourd'hui. Je soutiens fermement la décision qu'ils ont prise de continuer à
se réunir au sommet régulièrement, parce que ce sont eux, j'en suis convaincu,
qui peuvent, et doivent, prendre l'initiative.
Je partage avec ces deux dirigeants la vision de deux États démocratiques,
Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Ils
croient tous deux qu'une telle issue est dans l'intérêt de leurs peuples et sont
résolus à négocier une solution pour y arriver. |
MM. Bush et Peres partagent une vision commune de paix au Proche-Orient
L'élargissement de l'OTAN n'est pas dirigé contre la Russie
(11 septembre 2008).
L'élargissement de l'OTAN
après la fin de la guerre froide n'était pas dirigé contre la Russie, déclare un
haut responsable américain. "L'élargissement de l'OTAN visait à atteindre
l’émergence d'une Europe unie, libre et en paix - l'ensemble de l'Europe, pas
seulement sa moitié occidentale», a déclaré le secrétaire d'État adjoint Daniel
Fried. "En concevant le nouveau rôle de l'OTAN pour le monde de l'après-guerre
froide, les États-Unis et les alliés de l'OTAN ont cherché à promouvoir les
relations OTAN-Russie aussi loin que les Russes l’ont permis."
La réunion au sommet de l'OTAN s'est terminée par la prise de divers engagements
(7 avril 2008).
Pendant leur réunion au sommet à Bucarest (Roumanie), les chefs
d'État et de gouvernement des États membres de l'OTAN ont traité de sujets
importants qui ne se limitent pas à l'acceptation de l'adhésion de deux nouveaux
États membres, l'Albanie et la Croatie. Ils ont réaffirmé leur engagement
durable en faveur de l'Afghanistan en adoptant un plan stratégique politico-militaire,
qui a reçu également l'approbation de leurs partenaires contribuant à la Force
internationale d'assistance à la sécurité dans ce pays. Ils se sont engagés à
équiper d'ici à 2012 les forces armées afghanes. Plusieurs pays ont également
fait diverses offres. La France entre autres s'est engagée à envoyer un
bataillon en Afghanistan.
L'OTAN accueille deux nouveaux États membres : l'Albanie et la Croatie (3
avril 2008).
Les chefs d'État ou de gouvernement des 26 États membres de l'OTAN
ont voté à l'unanimité en faveur de l'adhésion de l'Albanie et de la Croatie à
leur organisation, décision qui, selon le président Bush, encouragera la cause
de la liberté et de la sécurité en Europe. « Ces deux pays, a dit M. Bush, ont
montré qu'ils étaient capables et désireux d'apporter une contribution
importante et durable à l'OTAN. L'Albanie et la Croatie sont prêtes à
s'acquitter des obligations découlant de leur adhésion à l'OTAN et elles seront
des membres remarquables de notre alliance. » |
OTAN : M. Bush est en faveur de l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie
L'OTAN contribue à garantir un avenir empreint de liberté, dit M. Bush (2 avril
2008)
. Composée d'États démocratiques, l'OTAN a contribué à faire de
l'Europe un continent qui est uni, libre et en paix, mais ses membres doivent
continuer d'œuvrer de concert en vue de relever les défis du XXIe siècle en
matière de sécurité, a déclaré le président Bush lors du discours qu'il a
prononcé le 2 avril à Bucarest (Roumanie), la veille de l'ouverture de la
réunion au sommet de cette organisation.
« L'OTAN, a-t-il dit, n'est plus une alliance statique visant à défendre
l'Europe contre une invasion de chars soviétiques. C'est maintenant une alliance
qui envoie des forces expéditionnaires à travers le monde afin de contribuer à
garantir un avenir empreint de liberté et de paix pour des millions de personnes.
« Les prochaines journées constitueront une période de grand labeur, alors que
les alliés prendront des décisions relatives à l'élargissement de l'OTAN, à ses
missions et à ses moyens. Elles constitueront aussi une période de réflexion,
une occasion de considérer ce que nous avons accompli depuis sept ans et ce que
cela nous indique au sujet des défis à venir. »
Le président Bush s'apprête à assister au sommet de l'OTAN à Bucarest (27 mars
2008).
La déclaration de son conseiller pour la sécurité nationale.
On trouvera ci-après des extraits de la déclaration que le conseiller pour la
sécurité nationale du président Bush, M. Stephen Hadley, a faite le 26 mars et
que la Maison-Blanche a diffusée le lendemain au sujet de la participation de M.
Bush à la réunion au sommet de l'OTAN, qui a lieu cette année dans la capitale
de la Roumanie. (Début des extraits) Le président et Mme Bush se rendront en
Europe pour participer à la réunion au sommet de l'OTAN. Ce sera la sixième et
dernière fois que M. Bush assistera à une telle réunion...
Les enjeux de l'OTAN en Afghanistan sont importants (25 janvier 2008).
Il est nécessaire que la communauté internationale, notamment l'OTAN, apporte
une contribution importante pour faciliter la progression de l'Afghanistan sur
la voie qui lui permettra de réaliser les objectifs prévus. La coalition des
forces des États-Unis, de l'OTAN et de l'Afghanistan œuvrent avec diligence pour
faire face aux talibans et pour assurer la sécurité tout en encourageant des
changements dans des domaines allant de l'enseignement à la lutte contre la
corruption. Les forces de la coalition et leurs partenaires non gouvernementaux
sont conscients du fait que la réussite en Afghanistan exige aussi bien la
sécurité que le développement et la bonne gouvernance. Leur grand objectif est
de faire en sorte que ce pays puisse se prendre en charge et qu'il ait un
gouvernement représentatif. C'est pourquoi le sommet de l'OTAN qui doit avoir
lieu en Roumanie en avril comprendra une réunion élargie qui portera sur les
progrès enregistrés en Afghanistan, sur les moyens d'y faire face aux problèmes
et sur les objectifs à y atteindre en 2013.
M. Bush présente ses priorités pour sa dernière année en fonctions (28 janvier 2008). «
Notre politique étrangère se fonde sur un principe bien clair : la conviction
que les peuples choisiront un avenir de liberté et de paix, pour peu qu'on leur
en donne la chance », a affirmé le président Bush dans son ultime discours sur
l'état de l'Union, prononcé le 28 janvier 2008 devant le Sénat et la Chambre des
représentants réunis en séance plénière. Pourtant, « des terroristes et des
extrémistes » résolus à « assujettir des millions d'êtres humains à leur joug
violent » s'opposent à cette progression de l'humanité vers la liberté, a-t-il
ajouté. Selon Mme Dana Perino, porte-parole de la Maison-Blanche, M. Bush a
décidé de centrer son discours sur sa foi dans le pouvoir qu'ont la liberté et
la justice d'améliorer la vie des peuples du monde entier. Ainsi, il devait
réaffirmer l'appui des États-Unis à la recherche d'une solution « à deux États »
du conflit israélo-palestinien, ainsi qu'au redressement politique et économique
de l'Irak et de l'Afghanistan après des décennies d'oppression et de conflit. M.
Bush souhaite également augmenter les programmes d'aide à l'étranger afin
d'aider les pays en développement à tirer parti des bienfaits de la démocratie. |
Le discours 2008 du président Bush sur l'état de l'Union
La conférence de presse de fin d'année de la secrétaire d'État
(21 décembre 2007).
Je pense que, dans l'ensemble, l'année 2007 a été une bonne année pour la
politique étrangère des États-Unis, mais je soulignerai que le progrès que nous
avons accompli a été le résultat d'une diplomatie soutenue au cours de plusieurs
années. Nous avons de redoutables défis à relever, mais que cela n'occulte pas
un fait plus profond et plus significatif, celui que je voudrais vous
communiquer aujourd'hui. L'engagement des États-Unis dans le monde actuel se
définit non seulement par nos défis, mais aussi par les occasions qui se
présentent à nous de contribuer à bâtir un avenir où plus d'hommes et de femmes
que jamais dans l'histoire de l'humanité vivront dans la paix, la prospérité et
la liberté.
Les Américains restent un peuple généreux et idéaliste. Durant la dernière année
de notre mandat, nous continuerons à nous servir de la puissance des États-Unis
pour promouvoir les grandes causes qui sont les nôtres. |
L'ordre de priorité des États-Unis pour 2008 en matière de politique étrangère
M. Bush estime que sa tournée européenne est vitale (9 juin 2008).
Le président Bush considère son ultime tournée en Europe comme le moment idéal
de remercier les alliés qui ont soutenu les États-Unis en Afghanistan et en Irak
durant les moments les plus tumultueux de sa présidence. C'est également une
occasion de susciter un renouvellement des engagements envers des causes qui
touchent le monde entier. « Les pays que je vais visiter ont des troupes en
Afghanistan et je tiens, bien entendu, à les remercier, mais aussi à leur
rappeler qu'il y a beaucoup de travail à faire », a déclaré M. Bush, le 9 juin,
avant son départ pour Ljubljana (Slovénie), où il participera au Sommet
États-Unis-Union européenne à Brdo, non loin de la capitale.
Les pourparlers sur l’aviation entre les États-Unis et l’Union Européenne
ouvrent des perspectives d’élargissement de marchés (27 mai 2008).
Les États-Unis veulent négocier un accord multilatéral qui faciliterait les
investissements transfrontaliers dans des compagnies aériennes. Cette idée a été
suggérée par la délégation américaine pendant le premier tour de la deuxième
étape des négociations États-Unis- Union Européenne sur la libéralisation des
services aériens qui a eu lieu en Slovénie début mai.
Le discours de Mme Rice sur les relations américano-russes
(18 septembre 2008)
Au German Marshall Fund, la secrétaire d'État
préconise la fermeté à l'égard de la politique agressive de la Russie. "Ce qui
est plus inquiétant au sujet de l'action de la Russie, c'est qu'elle s'inscrit
dans le cadre d'un comportement qui ne cesse de s'aggraver depuis plusieurs
années. Je veux parler entre autres de l'intimidation par la Russie de ses
voisins qui sont des États souverains… de son emploi du pétrole et du gaz
naturel comme arme politique… de sa suspension unilatérale du traité sur les
forces armées classiques en Europe… de sa menace de viser des États en paix au
moyen d'armes nucléaires… de ses ventes d'armes à des États et à des groupements
qui menacent la sécurité internationale… et de sa persécution, voire pire, de
journalistes russes, de dissidents et d'autres personnes. Il ressort de cette
forme de comportement l'image d'une Russie qui est de plus en plus autoritaire
sur son territoire et de plus en plus agressive à l'étranger.
La
dernière nouveauté: Revue électronique du département d'État, Janvier 2008
L'innovation est l'art de créer quelque chose de nouveau et chaque jour, aux
États-Unis et dans le monde, des scientifiques, des étudiants et de simples
citoyens s'efforcent d'offrir au monde une idée bien à eux. Ce numéro de
eJournal USA raconte l'histoire des innovateurs et de leurs créations.
Les jeunes lisent de moins en moins les journaux (21 février 2008).
La plupart des quotidiens des grandes villes vont disparaître au cours des 20
prochaines années et seront réinventés par le truchement de l'Internet et autres
nouvelles formes de médias, ont affirmé plusieurs experts en journalisme au
rédacteur d'America.gov. Paul Gillin, rédacteur et consultant en médias
spécialisé dans les sujets relatifs à la technologie de l'information, pense que
seuls quatre ou cinq grands quotidiens survivront, notamment le Washington Post,
le New York Times, le Wall Street Journal et USA Today, parce qu'ils ont
judicieusement investi dans la distribution nationale afin d'obtenir plus de
lecteurs. Si M. Gillin pense que les grands quotidiens américains continueront
d'offrir des informations précieuses, leur modèle d'exploitation ne survivra pas
parce que l'économie n'évolue pas en leur faveur. Il veut dire par là que les
grands quotidiens enregistrent de lourdes pertes financières du fait de leur
important personnel composé de rédacteurs, de concepteurs, d'imprimeurs et de
responsables de la circulation.
Le Mois de l'histoire afro-américaine rend hommage aux défenseurs des droits
civiques (31 janvier 2008).
Chaque année en février, le Mois de l'histoire afro-américaine évoque les luttes
et les triomphes de millions d'Américains face à de terribles obstacles - à
savoir l'esclavage, les préjugés et la pauvreté -, et leurs contributions à la
vie culturelle et politique des États-Unis. 2008 sera la 82e année de la
célébration de l'histoire afro-américaine depuis que Carter G. Woodson, un
célèbre historien, a institué la Semaine de l'histoire des Noirs en 1926. Il
avait choisi la deuxième semaine de févier afin que cela coïncide avec les
anniversaires d'Abraham Lincoln et de Frederick Douglass. |
Proclamation du président Bush sur le Mois de l'histoire afro-américaine
Les universités américaines cherchent à accroître la diversité de leurs
étudiants (29 janvier 2008).
Encourager la diversité des étudiants et créer un climat favorable aux étudiants
membres de minorités et aux étudiants étrangers constituent de plus en plus une
question prioritaire pour les établissements universitaires des États-Unis qui
offrent des études de deuxième et troisième cycles. C'est ainsi que l'université
de la Virginie a reçu récemment un prix national pour son nouveau programme
destiné à favoriser la diversité de ses étudiants de deuxième et troisième
cycles. « Nous savons que le fait d'avoir des étudiants de divers milieux et
origines favorise la diversité des idées, ce qui constitue à notre avis un
élément important dans le domaine de la recherche », a indiqué le vice-président
de la recherche et des études de deuxième et troisième cycles de l'université de
la Virginie, M. Ariel Gomez. Ses services ont mis sur pied un programme pilote
de mentorat pour les étudiants de deuxième et troisième cycles de divers milieux
et origines.
M. James Glassman évoque le recours à la persuasion pour lutter contre le
terrorisme (9 juin 2008). Si l'on veut mettre fin à la traite des
êtres humains et aux formes modernes d'esclavage, il faut réduire la demande de
main-d'œuvre bon marché et de services sexuels. C'est ce qu'a affirmé, le 4 juin,
la secrétaire d'État Condoleezza Rice, lors d'une conférence de presse organisée
à l'occasion de la publication du huitième Rapport du département d'État sur la
traite des personne.
De nombreux pays s'unissent pour prévenir des attaques nucléaires terroristes
(10 juin 2008). La plupart des gens préfèrent ne pas penser à la
menace du terrorisme nucléaire. Mais le député de Californie Adam Schiff, qui a
créé un groupe parlementaire mixte sur la sécurité nucléaire, est d'avis que
refuser de voir le problème ne va pas le faire disparaître. Il soutient les
efforts déployés par les chefs d'État pour tenter d'envisager les scénarios les
plus catastrophiques. Ces dirigeants, bien entendu, souhaitent avant tout
prévenir une attaque nucléaire. Faute de mieux, ils veulent être prêts à réagir
à une catastrophe.
La communauté internationale a gagné du terrain sur le terrorisme en 2007 (9 mai 2008).
Les progrès réalisés en 2007 par la communauté internationale contre les
cellules terroristes soulignent la nécessité de poursuivre une stratégie
complexe, globale et collective de lutte contre le terrorisme. « En coopérant
avec nos alliés et partenaires du monde entier, nous avons créé un climat moins
accueillant pour les terroristes, forcé leurs chefs de file à se cacher et
réduit leurs capacités de planifier et de monter des attaques », a déclaré le
coordonnateur de la lutte antiterroriste du département d'État, M. Dell Dailey,
le 30 avril, à l'occasion de la publication du Rapport sur le terrorisme dans le
monde en 2007. Ce rapport annuel, conçu conjointement par le département d'État
et le Centre national de lutte contre le terrorisme (NCTC), fournit au Congrès
des informations sur les progrès réalisés dans la lutte contre Al-Qaïda et
autres groupes considérés comme terroristes par les États-Unis.
Kurt Volker souligne les défis américains et européens à relever concernant
l’énergie, le Moyen-Orient, l'idéologie terroriste (6 mai 2008).
Je tiens également à mentionner deux défis d’importance qui, je le crois, vont
définir les évolutions dans le monde pour les années à venir. Il est essentiel
que la communauté transatlantique se rassemble pour faire face à ces défis à
long terme. Le premier est la question de l'énergie, dans toutes ses dimensions.
Le deuxième défi d’importance concerne une idéologie de l'extrémisme violent qui
déforme l'Islam, abuse de jeunes gens, attaque la vie des gens et des
communautés à travers tout le Moyen-Orient, et attaque les idéaux démocratiques
et les communautés à travers le monde.
Introduction du Rapport 2008 du département d'État sur la traite des personnes
(4 juin 2008). Le département d'État est légalement tenu de
soumettre tous les ans au Congrès un rapport sur les efforts déployés par les
gouvernements étrangers pour éliminer les pires formes de la traite des
personnes. Le présent rapport est le septième de la série. Il a pour but de
sensibiliser l'opinion mondiale, de souligner les efforts de la communauté
internationale et d'encourager les gouvernements étrangers à prendre des mesures
efficaces pour lutter contre toutes les formes de traite des personnes. La
législation américaine qui guide les efforts de lutte contre la traite des
personnes, la Loi de 2000 sur la protection des victimes de la traite (TVPA)
telle que modifiée, précise que l'objet de cette lutte est de punir les
trafiquants, de protéger les victimes et de prévenir la traite. Libérer ceux qui
sont dans une situation de quasi-servitude est le but ultime de ce rapport - et
de la politique américaine de lutte contre la traite.
La traite des personnes est une menace multiple : elle prive les individus de
leurs droits et de leurs libertés, elle augmente les risques sanitaires à
l'échelle mondiale et elle alimente la croissance de la criminalité organisée.
La réduction de la demande est la clé de l'endiguement de la traite des
personnes (5 juin 2008). Si l'on veut mettre fin à la traite des
êtres humains et aux formes modernes d'esclavage, il faut réduire la demande de
main-d'œuvre bon marché et de services sexuels. C'est ce qu'a affirmé, le 4 juin,
la secrétaire d'État Condoleezza Rice, lors d'une conférence de presse organisée
à l'occasion de la publication du huitième Rapport du département d'État sur la
traite des personnes.
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