December 20, 2006

Les É.-U. doivent rester clairs au sujet de leur but en Irak, dit M. Bush

Par Stephen Kaufman Rédacteur de l'USINFO

Washington - Le président Bush a déclaré que les extrémistes chiites et sunnites irakiens compromettaient la réconciliation nationale et qu'ils entravaient la reconstruction du pays, mais que les États-Unis demeuraient résolus à faciliter la réalisation de l'objectif consistant en un Irak capable de se gouverner, de subvenir à ses besoins et de se défendre.

Lors de la conférence de presse qu'il a donnée le 20 décembre, il a dit : « 2006 a été une année difficile pour nos troupes et pour la population irakienne (...) mais nous allons entamer la nouvelle année en étant clairs au sujet des problèmes en Irak tout comme de notre but dans ce pays. »

Il est probable que 2007 exigera « des choix difficiles et des sacrifices supplémentaires », a-t-il fait remarquer tout en ajoutant : « Je suis convaincu que nous allons gagner. »

« Nous ne pouvons pas (...) laisser tomber des centaines de millions de mères et de pères dans tout le Moyen-Orient qui veulent pour leurs enfants l'espoir et les possibilités dont les terroristes et les extrémistes cherchent à les priver, à savoir vivre en paix. »

Le président a accueilli avec satisfaction la formation d'une coalition de modérés en Irak qui est destinée à faire contrepoids aux extrémistes dans le pays. « Une coalition de modérés, a-t-il dit, signale à la vaste majorité de la population irakienne que l'on a un gouvernement d'unité nationale, que l'on est disposé à se réconcilier et à œuvrer de concert et, ce faisant, à marginaliser ceux qui se servent de la violence pour atteindre leurs objectifs politiques. »

Les dirigeants modérés, tels que le grand ayatollah Ali al-Sistani, le chef spirituel des chiites irakiens, se rend compte, selon lui, que les États-Unis sont désireux de vaincre l'extrémisme et de faire progresser le gouvernement d'unité nationale.

La réussite en Irak, a-t-il indiqué, se caractérisera par une réussite militaire, par une réussite politique et par la reconstruction qui doivent aller de pair. « C'est pourquoi, a-t-il dit, la formation de la coalition des modérés est importante. »

Par ailleurs, le président s'est déclaré très favorable à la conclusion d'un accord avec les partenaires commerciaux des États-Unis et avec le reste de la communauté internationale dans le cadre des négociations dites de Doha, qui sont destinées à rendre universel le principe du libre-échange.

Le libre-échange, a-t-il souligné, constitue « le moteur le plus puissant du développement dans le monde. Il va aider les pays pauvres à devenir riches. »

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