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Amour-propre et nouvelles compétences aident à la reconversion d’une travailleuse du sexe

A travers ses programmes, l’USAID/Sénégal travaille avec des jeunes comme Sata Ba (qui n’est pas photographiée) et d’autres membres de groupes vulnérables pour vulgariser les messages sur les risques liés au VIH/SIDA et d’autres maladies sexuellement transmises. Photo:  R. Nyberg
A travers ses programmes, l’USAID/Sénégal travaille avec des jeunes comme Sata Ba (qui n’est pas photographiée) et d’autres membres de groupes vulnérables pour vulgariser les messages sur les risques liés au VIH/SIDA et d’autres maladies sexuellement transmises. Photo: R. Nyberg, USAID

Belle comme le sont en général les femmes de l’ethnie Peul, la trentaine, taille moyenne, Sata Ba fut travailleuse du sexe.

« J’ai abandonné l’école en classe de première. Mes parents étant de condition modeste, j’ai été très tôt confrontée aux difficultés de la vie, et j’ai commencé à sortir avec des copains pour pouvoir gagner de quoi subvenir à mes besoins. Je suis entrée dans cet engrenage qui m’a pris quelques unes des plus belles années de ma vie.

A l’occasion d’une consultation dans un centre IST, j’ai appris l’existence de AWA une association qui sensibilise et appuie les populations vulnérables comme les travailleuses du sexe. J’ai donc acheté une carte de membre et suis devenue assidue aux causeries auxquelles je m’intéressais de plus en plus parce qu’elles m’apportaient beaucoup d’informations sur les IST/VIH/SIDA ».

C’est ainsi que AWA - qui bénéficie de l’appui de l’USAID depuis sa création -, proposa à Sata de devenir une de ses relais, pour faire de la sensibilisation dans les bars, ce qu’elle acceptât. Après une formation comme paire éducatrice, Sata a commencé ses activités de sensibilisation qui l’ont d’abord sensibilisée elle-même car dit-elle : « j’ai pris conscience des risques que je courais avec la multiplicité de partenaires et j’ai commencé à utiliser des préservatifs pour me protéger et rester en bonne santé ».

Grâce à son niveau d’éducation relativement élevé et son dévouement à ses nouvelles tâches, AWA l’a envoyée à plusieurs réunions, séminaires et conférences internationales pour représenter l’association, ce qui a contribué à renforcer ses compétences et amené AWA à en faire l’une de ses 3 animatrices de terrain.

Les enseignements tirés de son expérience de relais, puis d’animatrice, ses participations à différentes rencontres sur les IST/VIH/SIDA, l’appui moral et le cadre social qu’offre AWA, ont finalement poussé Sata à changer de comportements : elle regarde la vie de façon positive, elle a gagné en amour-propre, et à cessé le travail du sexe. Elle s’est mariée, a un enfant, et a juré de rester fidèle à son mari.

Tout en restant animatrice de AWA, elle s’est donné pour mission d’aider d’autres travailleuses du sexe à se reconvertir car, dit-elle, « beaucoup veulent arrêter, mais n’ont pas la volonté ou les moyens de le faire ».


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