NOUVELLES RECHERCIIES. 29 qui restera eternellement grave dans ma mmnoire. On respirait presque de l'electricitd. , Cependant la longue nuit d'hiver approche, les lumieres restent allumees pendant toute la journee dans l'interieur du navire, et le soleil va bientBt disparaitre sous I'horizon. Depuis quelques jours, nous 6tions en vue de l'ile Herald, et, en mneme temps, de la Terre de Wrangell, quand, pendant la nuit du 13, nous entendimes r6sonner, dans toutes les parties du navire, un bruit qui nous fit supposer que la glace se retirait. Un coup d'ccil au dehors nous permit, en effet, d'apercevoir, du c6te de babord, une vaste nappe d'eau libre en m6me temps qu'une crevasse dans la glace, sous laquelle nous pouvions distinguer un courant rapide. Tout le monde monta immediatement sur le pont et les preparalifs furent faits pour visiter le navire. Celui-ci se trouvait dans une position assez singuliere. D'un cote, a babord, il etait compldtement d6gage, tandis qut' tribord la passerelle reposait encore sur la glace, ce qui nous fit croire qu'uu bane de glace s'etait glisse sous la quille et nous maintenait dans cette position. Mais cet etat de choses fut de courte duree: deux jours plus tard, une couche de jeune glace recouvrait l'espace libre et se trouvait assez forte sous nos sabords pour permettre qu'on s'aventurat a marcher. Notre navire se trouvait done emprisonne pour la seconde fois. A partir de ce moment, la pression commnenca a se faire sentir et augmenta jusqu'au 23 novembre. ( Ce jour-la, apres un temps calme pendant toute la journee, dit Danenhower, nous eumes une magnifiqlue 'uit 6toilee, dont