Chap. 24 des Iles A n t i Cl e s. 165 CHAPITRE VINT-QUATRIEME. De quelques autres incommodités du pats, iff des remèdes qu'on y peut aporter. OUtre ks Tremblemens déterre, ks Tonnerres, Se les Ouragans, qui fecoùcnt ôc defolent fouvent la terre des Antilles, comme nous venons de le repre- fenter : il y a encore quelques autres inconhmoditez , qui font bien inportunes, encore qu'elles ne foyent poirft tant à craindre que les précédentes. Nous leur avons, refetvé ce dernier Chapitre du premier Livre de cette Hiftoire , où, pour témoigner la grande paffion que nous avons d'eftreafféz heureus pour contribuer quelque chofe au foulagément, ôcà fentkre fatisfaékion des aimables Colonies de ce nouveau monde: nous propoferons les remèdes, que l'expérience des anciens Habitans, ôc le jugement de plufieurs célèbres Méde- cins , ont trouvé eftre les plus propres, Se les plus efficacieus, pour ks munir contre leurs dangereus effets. ARTICLE L Des (Mouffiques , çy des Olfaringoitit. NOus donnerons le premier lieu, à certains petis Mou» cherons appeliez (Mouftiques , que Ton font plutôt qu'on ne ks voit, tant ils font petis ; Mais dans la foibleffe de leur corps, ils ont un aiguillon fi piquant, ôc venimeus, que leur piquurc caufe une demangéaifon tellement impor- tune , qu'en s'écorchant quelquefois la peau à force de fo grar- ter, labkflùre dégénéré en un ulcered'angereus, fi Ton n'y aporte du remède. U s'en trouve d'une autre efpèce , qui font plus gros, Ôc qui font un bruit, pareil à celuy que font les Moucherons, qui en France fetrouvenr proche les étangs, Se les lieus maré- cageus. On les nommé (Maringoint. Ils produiteiuk même L.i effet