'i 3io VOYAGES en vain qu'elle veut s'y soustraire aux recherches des pêcheurs , qui savent bien l'y déterrer à l'aide de leurs crochets. Le Burgau. On mange aussi les burgaux et * les lambis : je ne parlerai point des autres coquillages que les côtes fournissent, parce qu'ils ne sont point d'un usage domestique , tels que l'argonaute ou nautilite papiracê, et la conque de Vénus , communs dans les parages de Jérémie ; les éperons, les mu- rex , etc. , disséminés dans les diverses rades de celte île , riche dépositaire d'une grande quantité d'espèces de testacées. PÊCHES A LA RIVIÈRE. EAUX DORMANTES. POISSONS. La Savalle ou Chevanne, Clupée Apalike de M. de Lacépède, tome x, page a33. Alauda argentea pinnulâ caudatâ , vulgo savalle de Plumier. C'est le meunier de la rivière de l'Ester, dont la robe argentée éblouit par l'ac- tion du soleil. Ce poisson plat ne se rencontre que dans les eaux limpides, profondes, et dont le fond est tapissé de verdure, au milieu de laquelle il aime à se jouer par un tems lourd, tandis qu'il reparoît à la surface, à l'approche