livre troifiéme! ¦¦•¦.. 2fj (as de l'arbre , où il s'eftoit mis, Se ils luy ti- rèrent une flèche qui le renverfo tandis qu'il couroit.a fon cheval. Le coup prenoit à l'é- paule, 8e paffoit au travers de la poitrine. Pour Rodriguez , ils le tirèrent" for l'arbre comme un oifeau , Se l'ayant fait tomber du troifiéme coup , Ils luy enlevèrent fe teft, qu'ils emportèrent pour marque de ce qui seftoït pafîex Yelves ne fut point traité ainfi, Il vint des Cavaliers" à fon fecours, aufquels après avoir raconté en peu "de paroles fa dif- grace, il demanda un Ccnfeffour , Se expira. Les' chevaux d Yelves'Se de Rodriguez," eftant épouvantez,du bruit des Barbares, ils prirent la fuite vers le Camp. Les foldats qui avaiicoientj.Se qui les rencontrèrent, s'ap- perçûrent qu'il y en avoit un de bleffé à une jambe de derrière. Toutefois, parce que là Mure n'eftoit pas plus grande que celle d'u- ne lancette, ils négligèrent de lafoire panfer", k le lendemain on trouva le cheval mort, les Efpagnols furpris qu'un coup fi léger eut produit un tel effet, firent ouvrir le cheval ir l'endroit où il eftoit bfeffe ; Se fuivant la "açe dé la flèche ils rencontrèrent qu'elle a- foit entièrement percélacuiffe, & eftoit paf- « au foye. Je raporte ces particularités , F>w faire connoiftre que durant 1efejour des . Ptopés dans Apalaché, les Barbares "les atta- 7:!