Plin. Lib. S cap. (6. Sn.ibo , Lib. il. p. 350. & 560. Arm». Lib. bilï. Indic. .1 i' « Gai. e,ap..t 4. v. 5« *'- 7- r84 MOEURS DES SAUVAGES >hie lefqucls aufli la ancienne, leiqueis etoient Mer Cafpienne. Pline les confond avec les Çadu-fiens, Strabon les diftingue, Se dit queles Cadu-fiens avoient prefqué autant de gens de pied que Jes Peuples de l'Ariane. Il n'y avoit pas au refte un fi grand éloignement d;es Etats de ces deux Princes,, en les plaçant dans le Pont en tirant vers j'Afie Mineure, de ceux de leurs deux autres Confederez.'jcar il eft rapporté dans Arrien, que pendant qu'Alexandre traverfoit la Perfe, il lui vint des Ambaffadeurs des Nations , qui habi-toient vers le Pont-Euxin , par un chemin très-court , de forte que ce Prince en fut très -furpris. On peut ajouter que les Villes & hs Nations étant ambulantes dans ces premiers temps , on pourroit r'approcker encore plus facilement les Etats des deux autres Roys, fur-tout deceluy des Elamites, dont le païs n'étoit pas fi éloigné , ni fi étendu qu'il le fut depuis. On ne peut nier que les Elamites, ouïes Perfes, jtifquesau temps de Cy-rus., n'aient vécu à la façon des Sauvages , ain.fi que je l'ay prouvé par Hérodote. >Cette Guerre dont parle l'Ecriture,.n'étoit pas dans un fe-ns fi petite qu'on veut la faire -y car quoique Iqs Rois de la Pencapole fuffent voifins, la Guerre ne laiffoit pas 4'embraiîer une grande étendue de païs -, ce qui paroît manifeftement par la fainte Ecriture même j puifque ces quatr.e Rois alliez, avant de vaincre les cinq autres .détruifi* rent plufieurs Nations, lefquelks éto^e©!: appa- remmen