~~* y i, ¦¦¦08 ' (86) gneusement déguisé par des massifs de verdure» Si le troupeau, que l'on dirige vers ce piège, était trop nombreux, il renverserait tout dans l'impétuosité des efforts qu'il ferait pour se dégager ; aussi se garde-t-on bien de poursuivre plus de deux ou trois cents de ces animaux à la fois. Quand on est parvenu à les pousser jusque dans l'enceinte, qui est assez vaste pour qu'ils n'y soient pas trop pressés, on choisit les sujets les plus beaux et les plus jeunes; on les enlace avec un nœud coulant, et après avoir fait entrer cette élite dans une seconde enceinte , on donne la liberté au reste, qui s'éloigne en faisant re- tentir les airs de ses hennissemens ; c'est l'ex- pression delà joie : ils vont revoir leur patrie , les sombres asiles des forêts. Quant aux captifs, il n'est plus d'espoir pour eux ; on ne leur laisse prendre ni nourriture , ni repos, jusqu'à ce que, subjugués par la faim et la lassitude , ils se soient docilement soumis aux entraves de ia bride et du frein. On rencontre encore au Texas des ours qui ne sont point carnivores, et dont la chair est un manger délicieux ; des loups en petit nom- bre ; des renards blancs , noirs et gris ; des buffles , une espèce de chèvres sauvages ou cabris, et quelques animaux de l'espèce du chat