1;7ô H i s t o i re Naturelle, Chap. 15 Il y a encore dans ces lies une infinité d'autres Oifcausdc toutes fortes d'éfpeces, ôç dont la, plupart n'ont point de noms. ARTICLE XVII. Du Colibry. P Our couronner dignement f Hiftoire des Oifeaus de nos Antilles, nous finirons par l'admirable Colibry, admirable pour fa beauté, pour fa petiteffe, pour fa bonne odeur, ôc pour fa faffon de vivre. Car étant le plus petit de tous les Oifeaus qui fe voient, il vérifie glorieukment le dire de Pline, que Ratura nufquam magts quam in minimis .tota eft. U fe trouve de ces Oifeaus, dont kcotps eft fi petit, qu'ils ne font guéres plus gros qu'un Hanneton. Il y en a, qui ont leplumagefi beau , que le col les aîles ôc le dos reprefontent la diverfité de l'atc-en-ciel, que les Anciens ont appelle Iris, Ôc