October 19, 2007

Un nouveau film présente les États-Unis aux visiteurs étrangers

Par Lauren Monsen Rédactrice de l'USINFO

Washington - Bientôt, dans deux grands aéroports des États-Unis, les voyageurs venus de l'étranger pourront voir un court métrage sur les États-Unis et leur peuple.

« Nous avons pensé qu'il serait souhaitable d'accueillir les gens par de belles images les incitant à explorer l'Amérique », a déclaré le directeur du film, M. Federico Tio, un immigrant cubain.

« Welcome : Portraits of America » (Bienvenue : portraits de l'Amérique) a été créé par Walt Disney Parks and Resorts et offert au département d'État et au ministère de la sécurité intérieure. À partir du 23 octobre, le film, d'une durée de sept minutes, sera projeté à l'aéroport international de Dulles, près de Washington, au Bush Intercontinental Airport de Houston, et dans les consulats des États-Unis dans le monde entier. Dans quelques mois, le film sera également disponible sur tous les vols internationaux à destination des États-Unis.

« La beauté naturelle des États-Unis a été notre point de départ », a dit M. Tio. C'est un grands pays qui a encore de « très grands espaces libres » et qui, de ce fait, peut offrir aux visiteurs habitués à des milieux urbains plus confinés des sensations nouvelles. « Nous avons utilisé beaucoup d'images aériennes » pour donner une idée des proportions épiques de nos parcs nationaux tels que le Grand Canyon dans l'Arizona et la Vallée des monuments à la frontière entre l'Utah et l'Arizona, où se situe l'action de nombreux westerns.

« Nous avons recherché des images saisissantes. Nous voulions capturer non seulement la majesté de nos paysages, mais aussi la vitalité de nos villes. »

Dans une scène, la fameuse aiguille de l'espace de Seattle, une fantaisie architecturale de l'ère de la conquête de l'espace construite pour l'Exposition universelle de 1962, domine les gratte-ciel voisins, sa silhouette familière illuminée contrastant avec le ciel nocturne. Une autre scène mémorable présente le bâtiment Chrysler de New York, un exemple impressionnant du style art déco, dont la tour brillante est recouverte d'acier inoxydable.

Le film présente également un mélange éclectique de personnages : des agriculteurs du Midwest, un surfeur, des enfants amérindiens, un musicien de la rue, une infirmière tenant un nouveau-né, un éleveur sur son cheval, des participants au Mardi gras à La Nouvelle-Orléans, une showgirl de Las Vegas et un imitateur d'Elvis Presley, entre autres.

M. Tio a déclaré que les gens qu'il avait rencontrés durant le tournage étaient souvent aussi remarquables que les paysages. Ils ont eu, pour la plupart, une réaction positive à l'idée de participer au film, même s'il a fallu user d'un peu de persuasion pour certains.

Il se souvient surtout de deux personnes dont l'histoire l'a particulièrement captivé parce qu'ils incarnent le rêve de succès de tout immigrant en Amérique. L'un est Raphaël Rodriguez - que l'on voit en train d'inspecter du raisin dans un vignoble de Californie - né au Mexique. « Il a émigré aux États-Unis et cultive le même lopin de terre dans la vallée de Napa depuis des années. »

L'autre est Salva Dut, l'un de ces « garçons perdus » du sud du Soudan, que l'on voit, dans le film, debout devant une maison, entouré d'immigrants soudanais. M. Dut a fui son pays ravagé par la guerre à l'âge de 11 ans et est arrivé aux États-Unis grâce au parrainage d'une église américaine. Aujourd'hui âgé de 31 ans et citoyen américain, il a créé une organisation appelée Water for Sudan (De l'eau pour le Soudan), qui creuse des puits afin de fournir de l'eau potable au peuple de son pays natal. M. Dut attribue le mérite de sa réussite à l'éducation qu'il a reçue aux États-Unis. « J'ai découvert l'hydrologie lorsque je suis venu dans ce pays. »

M. Tio, qui a émigré de Cuba à l'âge de trois ans, a déclaré que sa cérémonie de naturalisation avait été très importante pour lui. « Je suis devenu citoyen américain à 17 ans. J'éprouvais un fort sentiment patriotique. »

Ses déplacements à travers les États-Unis pour tourner le film ont ravivé son patriotisme, a-t-il ajouté. « Nous avons parcouru 24.000 kilomètres en voiture. Je suis très impressionné par les gens que nous avons rencontrés en chemin. Nous avons essayé, par ces « portraits », de capturer les traits uniques de gens ordinaires. »

Si le film incite les visiteurs étrangers à découvrir les États-Unis, alors il considérera que ce projet est un succès. « J'espère que les gens prendront la décision de venir dans ce pays et y seront heureux. Passer la douane à l'aéroport n'est pas toujours drôle, mais peut-être que ce film rendra le processus un peu plus plaisant. »

(Distributed by the Bureau of International Information Programs, U.S. Department of State.)